-
Félix Tshisekedi: L'accord de paix entre la RDC et le Rwanda ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité
-
Le sud de l'Europe étouffe sous une chaleur sans répit
-
Cessez-le-feu: L'Iran exprime de "sérieux doutes" quant au respect des engagements d'Israël
-
Le grand-père de la future patronne du MI6 était espion pour les Nazis

"Nous ne pouvons plus retarder" une action sur le contrôle de la circulation des armes, a affirmé M. Obama à la Maison Blanche, face à des familles des victimes de la tuerie de l'école primaire Sandy Hook et des enfants lui ayant écrit après ce drame.
"Le Congrès doit agir. Le Congrès doit agir rapidement", a assuré M. Obama, appelant en particulier les élus à interdire les armes d'assaut et les chargeurs de plus de dix balles et promettant de mettre tout son poids dans la balance pour y parvenir.
Il a toutefois concédé que faire progresser ce dossier "sera difficile", vu l'opposition de certains élus à toute mesure semblant empiéter sur le deuxième amendement de la Constitution qui garantit aux Américains le droit de porter des armes, et dont la réaction hostile n'a pas tardé.
Le sénateur de Floride (sud-est) Marco Rubio, étoile montante du parti républicain, a en particulier affirmé que "les armes ne sont pas le problème. Les criminels (...) et les malades mentaux susceptibles de violence le sont".
De son côté, le puissant lobby des armes à feu, la National Rifle Association (NRA) a jugé inadéquates les mesures annoncées mercredi: "S'attaquer aux armes et ignorer les enfants n'est pas la solution face à la crise à laquelle nous sommes confrontés".
Le maire indépendant de New York Michael Bloomberg, partisan de longue date d'un contrôle strict de la circulation des armes, s'est en revanche dit "encouragé" par les mesures annoncées par M. Obama, et a exhorté le Congrès à "saisir cette occasion, défendre nos enfants, nos collectivités et nos policiers".