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Il s’agissait du premier déplacement hors de Washington sur cette question pour M. Obama depuis qu’il a présenté, le 16 janvier, un ambitieux plan en signant des mesures réglementaires et en exhortant les élus à interdire notamment la vente de nouvelles armes d’assaut et de chargeurs de plus de dix balles. A Minneapolis, choisie selon la Maison Blanche pour ses «mesures importantes» visant à réduire la violence armée, M. Obama a souligné que les responsables politiques ne pouvaient pas sauver toutes les vies mais pouvaient au moins essayer de sauver des victimes potentielles de cette violence. Le président a montré son impatience vis-à-vis du travail des élus, plus de sept semaines après le massacre de Newton (Connecticut, nord-est), qui a notamment coûté la vie à 20 écoliers le 14 décembre et qui l’a contraint à placer le contrôle des armes à feu parmi ses priorités, après un premier mandat lors duquel il a fait preuve de timidité dans ce domaine.
«Il y a eu beaucoup de déclarations, beaucoup de discussions, beaucoup de publicité, mais nous n’avons pas encore fait de pas concret», a déploré M. Obama lors d’une réunion publique.
«Nous n’avons pas besoin d’être d’accord sur tout pour se mettre d’accord sur le fait qu’il est temps de faire quelque chose», a ajouté le président, qui a plaidé pour la vérification des antécédents judiciaires des acheteurs potentiels d’armes à feu, et pour la suppression des exemptions.
Mais beaucoup d’élus républicains —majoritaires à la Chambre des représentants—, certains élus démocrates d’Etats ruraux, ainsi que le puissant lobby des armes (National Rifle Association) s’opposent à ces changements de loi au nom de la Constitution américaine qui garantit le droit de posséder une arme à feu.