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Djembé et tambour, assistés par la batterie, ont créé des rythmes irrésistibles, alors que les cordes de la Kola et de la guitare électrique, associées à la voix africaine de la jeune artiste, ont ébloui le public avec des mélodies à couper le souffle. Interprétant généreusement des chansons en créole lusophone, en portugais et en français, l’artiste a clos son spectacle par des morceaux qui chantent l’Afrique tels "Terra Bonita" et “Africa”.
Une chanson qui a fait du public, en toute spontanéité, une véritable chorale! Dans une déclaration à la MAP, l’artiste capverdienne s’est dite très heureuse d’être en tournée au Maroc, se disant “émue” de l’amour et de l’accueil qu’elle reçoit partout où elle se produit dans le Royaume. Et au-delà du Maroc, l'artiste affiche une fierté sans bornes de ce que l’Afrique, son amour à elle, a réalisé comme avancées à tous les niveaux. “Très heureuse de voir qu’il y a beaucoup de choses qui se passent en Afrique”, s’est réjouie Monica Pereira soulignant qu’elle est honorée de l’évolution que connaît l’Afrique, notamment dans le domaine culturel.
L’artiste, qui en est à sa deuxième visite au Maroc, après sa participation à la précédente édition du Festival Voix des femmes de Tétouan, n’a pas manqué de rappeler que les artistes africains ont des responsabilités vis-à-vis du continent, des enfants et des personnes âgées. Acte II de la soirée ramadanesque aux couleurs africaines: Le public «possédé» par la musique gnaouie! Un peu loin du calme de la loge, la foule n’a eu que quelques instants pour souffler. Le tant attendu Farid Ghannam est monté sur scène et a vite emporté le public en livrant un show mêlant chant et danses gnaouis.
Interprétant, avec brio, ses propres titres mais aussi des classiques du répertoire gnaoui, le jeune musicien, muni de son gumbri, a enflammé la foule avec des morceaux comme “Baba Mimoun”, “Lalla Aicha” ou encore “Legnaoui”. Si le public s’attendait à avoir un concert de gnawa et de fusion, l’artiste, ne s’attendait probablement pas à une telle fusion entre son quintuor et la foule qui n’a pas arrêté de chanter tout le long du spectacle, affichant un fort engouement pour cet art. Cet engouement, le jeune artiste l’explique par le fait que Tagnawit est un héritage qui s’est transmis de génération en génération et “tous les marocains ont baigné dans la musique gnaouie depuis leur enfance”.
Dans une déclaration à la MAP, le jeune artiste a mis en avant le Maroc “terre des cultures multiples et des rythmes variés”, notant que mis à part la musique gnaouie, il reste encore un bon nombre de genres musicaux à explorer dans toutes les régions du Royaume.
Cette soirée musicale, clôturée en beauté, s’inscrit dans le cadre des «Nuits du Ramadan» organisées par l’Institut français du Maroc, qui célèbre cette année les femmes avec l’organisation de pas moins de 16 concerts à Agadir, Casablanca, El Jadida, Essaouira, Fès, Kénitra, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Tanger et Tétouan. Outre la Capverdienne Monica Pereira, le Festival invite le public à découvrir trois grandes artistes internationales représentant des cultures différentes. Il s’agit de la Marocaine Oum, de la Tunisienne Dorsaf Hamdani et de la Soudanaise Alsarah avec le groupe The Nubatones.