Nucléaire: France et Italie souhaitent “la coopération la plus large”

Les gouvernements italien et français ont affirmé vendredi leur volonté “d’encourager la coopération la plus large” entre les industriels des deux pays dans le domaine nucléaire, à l’occasion du sommet franco-italien, à l’Elysée.
“Nous avons signé des accords opérationnels dans tous les domaines du nucléaire”, s’est félicité Nicolas Sarkozy lors de la conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi. “Notre volonté, c’est de travailler main dans la main avec les entreprises italiennes pour développer la filière nucléaire”, a souligné le président français.
L’Italie s’est fixé l’objectif de produire 25% de son énergie nucléaire en 2030, et projette de construire quatre nouvelles centrales à partir de 2013. Dans un communiqué commun, les deux gouvernements “notent avec satisfaction qu’un accord a été signé entre EDF et Enel pour constituer une co-entreprise ayant pour objet la réalisation d’au moins quatre centrales nucléaires de technologie EPR, qui seront construites en Italie”. Paris et Rome se félicitent également d’un accord signé entre le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et Enea (L’Agence nationale italienne pour les nouvelles technologies) “pour la recherche et le développement des technologies nucléaires”.
Areva précise dans un communiqué avoir signé vendredi trois accords de coopération avec ses partenaires industriels et universitaires dans le domaine de l’énergie nucléaire. L’un d’entre eux permettra notamment à Areva et Ansaldo de travailler ensemble en Italie “dans le cadre du projet de construction d’au moins quatre EPR mené par Enel et EDF, mais également dans le reste du monde”, précise le communiqué.