Nouvelle secrétaire générale de la femme ittihadie : Khadija El Qariani consciente de l’importance de sa mission


Propos recueillis par Rida ADDAM
Mardi 25 Janvier 2011

Nouvelle secrétaire générale de la femme ittihadie : Khadija El Qariani consciente de l’importance de sa mission
Les femmes ittihadies inaugurent une nouvelle page de leur action politique. Les membres du secrétariat national réuni, vendredi dernier, ont élu leur nouvelle secrétaire générale. Khadija El Qariani est désormais à la tête de la section féminine du parti. Son élection a été saluée par l’ensemble des instances du parti, y compris les membres du Conseil national et les militants du parti à travers le pays qui y trouvent une continuité de l’action féminine dont le soutien aux autres composantes partisanes est à féliciter. Les membres du Bureau politique qui ont présidé la séance d’élection de la nouvelle secrétaire générale, à savoir Habib El Malki, Aicha Lakhmass et Fatima Mouden ont exprimé leur soutien à la section féminine et  fait montre de leur satisfaction du déroulement des différentes étapes qui ont été couronnées par la nomination de Khadija El Qariani à la tête du secrétariat de la section féminine du parti.
Khadija El Qariani sera assistée dans sa nouvelle mission, en plus du soutien  de toutes les instances du parti, dont le Bureau politique, par les nouvelles responsables élues, elles aussi, vendredi. Ainsi, Hasna Abouzid est la secrétaire générale adjointe. Hayat Barakat et Ibtissam Marrass ont été élues respectivement trésorière et trésorière-adjointe. Pour leur part, Khaoula Lachgar et Nadia Achar ont été élues rapporteur et rapporteur adjoint. Les autres responsabilités seront attribuées à d’autres membres du secrétariat national ultérieurement.  Rappelons que la mission de la nouvelle secrétaire générale est loin d’être  de tout repos. C’est tout d’abord une lourde responsabilité que Khadija El Qariani  a assuré de mener jusqu’au bout. «Nous avons beaucoup de chantiers à terminer. D’autres seront lancés très bientôt pour faire prévaloir l’action politique féminine du parti. Surtout que la femme ittihadie a toujours été au diapason des attentes de la femme marocaine et des citoyens aussi. Ceci dit, il faut poursuivre notre travail et accélérer le rythme des projets en vue,  tout en préservant les acquis qu’il faut développer et multiplier. Et ce, grâce au laborieux programme d’action qui nous attend», affirme El Qariani. Et d’ajouter : «Nous sommes convaincues que l’égalité entre les deux sexes, la transparence et la démocratie demeurent les bases solides d’un Etat de droit. C’est d’ailleurs dans ce sens que le militantisme de notre section féminine participera à tous les chantiers nationaux lancés par notre parti. Ce qui explique notre mobilisation à relever tous les défis et challenges sans répit ».


Les femmes ittihadies inaugurent une nouvelle page de leur action politique. Les membres du secrétariat national réuni, vendredi dernier, ont élu leur nouvelle secrétaire générale. Khadija El Qariani est désormais à la tête de la section féminine du parti. Son élection a été saluée par l’ensemble des instances du parti, y compris les membres du Conseil national et les militants du parti à travers le pays qui y trouvent une continuité de l’action féminine dont le soutien aux autres composantes partisanes est à féliciter. Les membres du Bureau politique qui ont présidé la séance d’élection de la nouvelle secrétaire générale, à savoir Habib El Malki, Aicha Lakhmass et Fatima Mouden ont exprimé leur soutien à la section féminine et  fait montre de leur satisfaction du déroulement des différentes étapes qui ont été couronnées par la nomination de Khadija El Qariani à la tête du secrétariat de la section féminine du parti.
Khadija El Qariani sera assistée dans sa nouvelle mission, en plus du soutien  de toutes les instances du parti, dont le Bureau politique, par les nouvelles responsables élues, elles aussi, vendredi. Ainsi, Hasna Abouzid est la secrétaire générale adjointe. Hayat Barakat et Ibtissam Marrass ont été élues respectivement trésorière et trésorière-adjointe. Pour leur part, Khaoula Lachgar et Nadia Achar ont été élues rapporteur et rapporteur adjoint. Les autres responsabilités seront attribuées à d’autres membres du secrétariat national ultérieurement.  Rappelons que la mission de la nouvelle secrétaire générale est loin d’être  de tout repos. C’est tout d’abord une lourde responsabilité que Khadija El Qariani  a assuré de mener jusqu’au bout. «Nous avons beaucoup de chantiers à terminer. D’autres seront lancés très bientôt pour faire prévaloir l’action politique féminine du parti. Surtout que la femme ittihadie a toujours été au diapason des attentes de la femme marocaine et des citoyens aussi. Ceci dit, il faut poursuivre notre travail et accélérer le rythme des projets en vue,  tout en préservant les acquis qu’il faut développer et multiplier. Et ce, grâce au laborieux programme d’action qui nous attend», affirme El Qariani. Et d’ajouter : «Nous sommes convaincues que l’égalité entre les deux sexes, la transparence et la démocratie demeurent les bases solides d’un Etat de droit. C’est d’ailleurs dans ce sens que le militantisme de notre section féminine participera à tous les chantiers nationaux lancés par notre parti. Ce qui explique notre mobilisation à relever tous les défis et challenges sans répit ».

Interview    

Libé : Etes-vous nommée ou élue? Que répondez-vous aux rumeurs qui circulent autour de votre nomination?

Khadija Qariani: Certainement, je suis élue. Contrairement à ce que certains organes de presse véhiculent, mon élection au poste de secrétaire générale de la femme ittihadie est passée par plusieurs étapes. Les militantes m'ont fait confiance depuis le Congrès national qui a eu lieu en décembre 2010. J'ai été tête de liste lors des élections du Conseil national où j'ai réussi également à garder la confiance des militantes qui m'ont élue une seconde fois pour le secrétariat national aux côtés de 17 autres militantes. Ces dernières se sont réunies vendredi dernier pour élire la secrétaire générale et son adjointe et d’attribuer les missions aux autres membres du secrétariat. On était deux candidates en lice pour le poste de secrétaire générale. Nous nous apprêtions à passer aux urnes quand l'autre candidate, Saadia Bensaid, a retiré sa candidature contre toute attente. Je remercie dans ce sens notre sœur Bensaid de la confiance qu’elle m'a faite ainsi que les autres militantes du parti, notamment celles du Conseil et du secrétariat nationaux.

Qu'attendent-elles de vous ? Surtout que votre mission est loin d'être un simple honneur. C'est aussi une grande responsabilité.  

Je dirai que c'est un lourd fardeau. Mais je suis sûre que les autres militantes le porteront avec moi. Elles ont leur part de responsabilités également dans les challenges de notre section, du parti et du pays aussi. Surtout que j'ai toujours appelé à travailler toutes ensemble en rangs soudés avec des objectifs précis et clairs. La participation de la femme MRE est d'une grande importance. C'est d'ailleurs ce qu'ont précisé nos militantes à plusieurs occasions. Ainsi, nous œuvrerons également à unir davantage nos rangs à l'échelle nationale comme nous envisageons la même chose au niveau international où nos militantes se sentent un peu à l'écart. Il faut faire entendre la voix de la femme MRE auprès des politiques et des différentes composantes sociales, économiques et culturelles du pays. Tout ceci ne se réalisera qu'à travers le travail continu et la solidarité entre les militantes du parti. Et ce, dans le cadre de la transparence et de la démocratie.
Ce ne sont pas seulement les femmes ittihadies et le secrétariat national qui attendent de moi des exploits. Ce sont toutes les composantes du parti, la femme marocaine et notre pays qui nous réclament le meilleur de nous-mêmes. L'enjeu est de taille : nous devons réhabiliter la position majeure de notre section féminine sur l'échiquier politique du parti ainsi que dans son action politique en général. Nous sommes également désignées pour réussir le challenge de proximité,  restructurer les sections féminines du parti pour les préparer aux grands chantiers, à savoir les réformes politiques, juridiques, sociales, économiques et culturelles. Ceci dit, nous devons participer aux mutations que connaissent notre parti, la société ainsi que les secteurs d'activités, aux niveaux politique, économique, social et culturel. Ce qui est la base de la construction démocratique. 

Tout ceci demande un programme d'action. Quelle est le vôtre?

Mon programme est celui de la femme ittihadie. Nous allons poursuivre la réalisation des chantiers déjà entamés par nos militantes qui ont tant donné à la section, à la femme marocaine et au pays également. Nous devons également préserver nos acquis.  Pour ce faire, j'ai sollicité, juste après mon élection, la participation effective de toutes les militantes à la prochaine étape. J'ai appelé à œuvrer loin des pratiques individuelles et des intérêts personnels, dans le cadre d’un travail institutionnel. Ce qui créerait un climat studieux et démocratique au sein des instances du parti.
Notre programme d'action découlera certainement de cette philosophie que nous allons véhiculer par tous les moyens. Ce sont les objectifs qui définiront notre programme et non l'inverse. Ces objectifs sont clairs. Ils tournent autour de trois axes. Le premier axe est stratégique : rétablir l'action politique féminine, renforcer les bases en s'ouvrant sur les compétences et en adoptant une politique d'action plus dynamique et efficace sur le terrain. Le second axe, quant à lui, est consacré à l'organisation et à la revalorisation de notre action partisane. Il cible l'orientation vers une stratégie concrète visant à consolider la présence de la section féminine dans la société et dans les instances du parti. Surtout que la femme ittihadie a toujours joué ce rôle primordial depuis la création de l'USFP. Les militantes du parti étaient pionnières dans la lutte féminine à l'échelle nationale et même au sein du parti. D'où l'obligation d'imposer davantage de droits de la femme en vue de bannir les différentes agressions, qu’elles soient physiques ou morales, de discriminations en tout genre. Ce dernier point nécessite la révision de nos quotas au sein du parti et dans les différentes institutions et les centres de décision. En priorité, nous allons œuvrer pour augmenter nos quotas et atteindre les 33%, en attendant la parité. Cet axe constitue l'un des objectifs primordiaux de la femme ittihadie. 


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