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"Des inconnus à bord d'une voiture ont tiré dans la nuit des coups de feu en direction d'une unité de l'armée chargée de sécuriser l'hôpital al-Jala de Benghazi, sans faire de victime", a indiqué à l'AFP une source de sécurité.
"Les assaillants ont pris la fuite après la riposte de la patrouille", a ajouté cette source.
De violents affrontements ont opposé lundi durant plusieurs heures les forces spéciales de l'armée régulière et Ansar Asharia, faisant sept morts et une cinquantaine de blessés, selon le ministère de la Santé.
A la suite de ces heurts, le Conseil local de Benghazi, équivalent de la mairie, et l'Union des organisations de la société civile de la ville ont appelé à la "désobéissance civile" durant trois jours, à compter de mardi, en observant notamment des grèves.
Les écoles et universités ainsi que les banques et administrations de la ville étaient paralysées mercredi au second jour de cette grève largement suivie dans ces secteurs, selon un journaliste de l'AFP.
Une délégation du Congrès général national (CGN, Parlement) a eu à ce propos des entretiens dans la ville sans déboucher sur un règlement de la crise.
Composé d'anciens rebelles ayant combattu les forces loyalistes en 2011, Ansar Asharia ("les partisans de la loi islamique", en arabe) a été créé après la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Ce groupe salafiste est soupçonné d'avoir attaqué des juges et des membres des forces de l'ordre et d'avoir perpétré l'attaque contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi, qui avait coûté la vie à quatre Américains, dont l'ambassadeur, en septembre 2012.
Les autorités locales et les habitants ont décidé de suivre l'exemple de la capitale Tripoli, où les milices ont été poussées à partir par un mouvement de grogne populaire, après des heurts déclenchés par des tirs d'une milice contre des manifestants pacifiques. Ces violences avaient fait 46 morts et plus de 500 blessés le 15 novembre.