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L’enquêtrice Nigar «marchait dans la rue quand on lui a tiré dessus, à proximité du quartier-général de la police» de Lashkar Gah, capitale de la province instable du Helmad, à déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement local, Omar Zawak.
«Elle est dans un état critique et a été hospitalisée aux urgences», a-t-il dit, précisant que ses agresseurs avaient pris la fuite.
Nigar travaille depuis sept ans dans la police du Helmand et a été récemment promue au grade d’enquêtrice. Son agression n’a pas été revendiquée.
Plusieurs femmes cadres dans les forces de sécurité ou l’administration locale ont été tuées ou agressées ces dernières années en Afghanistan, notamment dans les provinces à forte présence rebelle.
Le 10 août, la députée Fariba Ahmadi Kakar avait été enlevée par des insurgés talibans à un point de contrôle à Ghazni, sur la route principale reliant la capitale Kaboul à Kandahar, la grande ville du sud-ouest du pays. Elle a été relâchée début septembre dans le cadre d’un échange de prisonniers.
Début août, la sénatrice Rooh Gul avait été blessée, mais sa fille et son garde du corps tués, lors d’une attaque à Ghazni. Et plus tôt cet été, des hommes armés avaient abattu le lieutenant Islam Bibi, l’une des officières de police les plus célèbres d’Afghanistan.
La police afghane compte actuellement 2.200 femmes sur un total de 157.000 agents et officiers.
L’organisation humanitaire Oxfam a dénoncé mardi la très faible représentation des femmes dans la police du pays, soulignant que, faute de personnel féminin, les Afghanes répugnaient à porter plainte pour des crimes graves.