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Les avions français ont frappé jeudi des positions des groupes islamistes armés à Ansongo, située à 80 km au sud de Gao et à une distance équivalente de la frontière nigérienne, selon des sources de sécurité du Mali et du Niger.
Plus de 2.000 soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger. Ils seraient chargés d’ouvrir une nouvelle voie pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali, dans le cadre de la force d’intervention africaine, sous mandat de l’ONU, chargée de relayer à terme l’armée française au Mali, selon des sources militaires.
Ces nouveaux raids français ont eu lieu alors que l’un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Dine, s’est scindé en deux, une partie de ses membres appelant jeudi à une “solution pacifique”, au quatorzième jour de l’intervention militaire française au Mali.
Le nouveau groupe s’intitule Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), l’Azawad étant le nom que les Touareg donnent au Nord du Mali, en proie à des tensions indépendantistes depuis des années.
“Le MIA affirme de la manière la plus solennelle qu’il se démarque totalement de tout groupe terroriste, condamne et rejette toute forme d’extrémisme et de terrorisme et s’engage à les combattre”, affirme-t-il dans un communiqué reçu par l’AFP. Il affirme “sa volonté d’aller vers une solution pacifique” à la crise au Mali
Le MIA demande à Bamako et à Paris un “arrêt des hostilités” pour entamer le dialogue après le début le 11 janvier de l’intervention militaire française au Mali pour aider l’armée malienne à reconquérir le nord du pays, devenu en 2012 un sanctuaire pour les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda et où ils ont commis de nombreuses exactions au nom de la charia (loi islamique).
Des organisations de défense des droits de l’Homme ont de leur côté demandé l’ouverture d’une enquête sur des accusations d’exactions commises par les troupes maliennes, particulièrement à l’encontre des communautés arabe et touareg, majoritaires au sein des groupes islamistes armés.
Selon la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), qui accuse des soldats maliens d’avoir perpétré “une série d’exécutions sommaires”, au moins 11 personnes ont été tuées à Sévaré (650 km au nord-est de Bamako).