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Le FCAK (15-22 décembre) est venu à bout d'un cycle de quarante ans lors de la 20ème édition (NDLR: 2017), a noté M. Sail, précisant que cette année le festival a été maintenu inchangé "pour avoir le temps de renégocier sa forme générale et son mode de financement avec nos principaux partenaires".
Au-delà de l'Office chérifien des phosphates (OCP), fidèle partenaire de l'événement, et des collectivités territoriales de Khouribga, il existe plusieurs institutions marocaines, notamment des banques, qui sont bien installés en Afrique et qui sont susceptibles d'être intéressé par l'intégration du FCAK dans leur agenda financier, a-t-il dit, relevant que la présence de ces institutions en Afrique peut être synonyme d'une présence pour le FCAK qui est l'un des instruments "les plus efficaces" pour le rayonnement de la culture marocaine sur le continent. Avec davantage de moyens, "nous aimerions donner au festival une forme générale plus pointue sur certains secteurs comme la formation, élargir le choix des films et donner plus d'ampleur aux hommages rendus aux pays", a-t-il confié.
A ce titre, M. Sail a fait part de la volonté du FCAK de rendre des hommages qui soient à la hauteur de chacun des pays désignés comme "ciné-invité", en présentant un plus grand nombre de longs métrages et en invitant plus de cinéastes. Si le festival se développe de cette manière, a-t-il poursuivi, "on pourrait également résoudre le problème de la capacité d'accueil de la ville de Khouribga à travers la mise en place d'une logistique de transport suffisamment développée qui permettrait d'utiliser la ville de Béni Mellal et les hôtels de l'aéroport de Casablanca pour faire de Khouribga un hub autour duquel gravite un ensemble d'habitats".
A ce niveau de croissance, il serait également possible d'inviter infiniment plus de producteurs et de cinéastes africains et notamment ceux de la diaspora africaine à travers le monde, a expliqué celui qui a fondé en 1973 la Fédération des ciné-clubs du Maroc.