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S'exprimant à l’occasion de la 2ème rencontre des débats de minuit placée sous le thème " Du plan séquence " tenue en marge du FCAK, M. Sail a souligné que lors du plan séquence les acteurs jouent exactement dans les conditions du théâtre, ce qui exige une force du texte et de la réalisation, ajoutant que cette technique cinématographique prend tous les problèmes du théâtre et les démultiplie par les problèmes du grand écran. Dans ce sens, le film allemand "Victoria" du réalisateur Sebastian Schipper, tourné en un seul et unique plan séquence de 2H20 dans plus de 22 lieux différents, a été projeté mardi mettant en avant une prouesse technique de la réalisation d’un vrai film dramatique sans coupe et sans montage.
Multi-récompensé, "Victoria" raconte l'histoire de Victoria (Laia Costa), une jeune Espagnole tout juste arrivée à Berlin. A la sortie d'une boîte de nuit, elle rencontre un groupe de jeunes Berlinois, Sonne (Frederick Lau) et ses amis Boxer, Blinker et Fuss. Ils vont rapidement se lier d'amitié. Elle décide de les suivre dans leur virée nocturne, prête à dépasser ses limites pour partager avec eux l'expérience de la transgression. Musique, alcool et drogue sont au programme de cette errance, qui va s'accélérer quand le groupe se trouve embarqué dans un braquage de banque. Le film, tourné dans l'urgence, fait ressentir le stress, le trop plein d'énergie et l'agitation de ses personnages, basculant peu à peu dans une folle cavale et un thriller nerveux.