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En l’absence de communication officielle sur le sujet, il fallait écouter religieusement “La Dinguerie Room”. Dans ce podcast créé et présenté par Amelle Chahbi, l'ex-humoriste de la première et meilleure promotion du Jamel Comedy Club (JCC), le comédien Jamel Debbouze a été invité, déjà parce qu'il cadre avec le concept de l’émission, à savoir : reçevoir une personnalité de la scène comique pour une discussion sans filtre. Et ensuite parce qu'il est le Boss. Là où travaillent ses ex-protégés du JCC, il est quelque part un peu comme chez lui. Il n’a pas les clefs des studios mais c’est tout comme.
Si ledit podcast est habituellement un refuge et un sanctuaire à la dinguerie, l’espace de quelques minutes, il a servi à la promotion d'un nouvel évènement unique en son genre qui se déroulera à Marrakech. “Ce sera un grand carnaval. Il va s'appeler “Nour Marrakech festival”, Nour étant le nom du dromadaire qui sera la nouvelle figure de proue et le nouvel étendard de notre festival. D’ailleurs ça fait dix ans que l’on travaille sur ce dromadaire géant”, a annoncé Jamel Debbouze à quelques minutes de la fin de l’émission. Puis de préciser : “Un dromadaire géant en animatronique”. Par animatronique, le producteur entend un ensemble de procédés électromécaniques utilisés pour animer des figurines représentant des êtres vivants. En l'occurrence, un dromadaire géant.
L’idée a germé dans l’esprit de Jamel en 2002 pendant le tournage d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre dont il était l’un des personnages les plus appréciés. “Quand j’ai fait Astérix, j’ai vu les crocodiles qui étaient des robots créés par Jean-Christophe Spadaccini, chef maquilleur et spécialiste des effets spéciaux”, a raconté l'humoriste d’origine marocaine. Le Royal de luxe à Nantes, une compagnie de théâtre de rue française qui n’hésite jamais à faire irruption dans l'espace public en ayant recours au gigantisme, prend également une place importante dans le rayon : sources d’inspiration, si l’on en croit Debbouze.
Mais du coup, qui va fabriquer le dromadaire géant ? “Mon beau-frère, il m’a dit t’inquiète, ça va bien se passer. Fais-moi confiance”, répond Jamel Debbouze qui ne se départit jamais de son humour légendaire : “Mon beaufrère a fait un stage, pas rémunéré certes, ce qui l’a énervé, mais il a beaucoup appris. Il sort d’une école de décoration et on s’est donné pour objectif de créer ce dromadaire géant en animatronique.”
Plus sérieusement, Nour Marrakech festival, prévu pour début 2022, sera une fête, mais aussi et surtout un fort vecteur économique et culturel. “Notre festival lancera un nouveau mouvement qui aura pour objectif de faire briller et exposer l’art populaire marocain dont la danse et les costumes. Et tout cela en continuant à rigoler et créer de l’emploi à travers la culture”, s’est réjoui Debbouze avant de donner plus de détails. “Je n’ai pas beaucoup de mérite car il y a plein de relais mais ça commence à avoir de la gueule. Philippe Decouflé, chorégraphe de danse contemporaine, s’occupera de la mise en scène et Guillaume Tell des costumes. Ce sera une procession comme à Rio. Et on finira avec un concert grandiose place Jemaa El Fna. Et si tout se passe bien, on organisera un concert électronique dans le désert”, a-t-il conclu. Un programme qui semble alléchant. Il nous tarde d’y assister pour se marrer bien évidemment mais pas uniquement. C'est aussi toute la force de l'événement.