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Le réalisateur marocain Nour-Eddine Lakhmari livre, dans un entretien accordé à la MAP, sa réflexion sur le métier de réalisateur, en marge de la 21ème édition du Festival national du film de Tanger.
Le Festival national du film de Tanger en quelques mots ?
Le Festival national du film de Tanger est très important et fondamental, je dirais même vital, puisqu'il nous permet d'avoir un aperçu sur la production de l'année. Et ce que nous avons pu voir jusqu'à présent, c'est le talent. Il y a énormément de jeunes nouveaux talents et surtout, de nombreuses jeunes femmes et moi, ça me réjouit parce que je n'ai pas peur pour le futur du cinéma marocain.
Quel est le vrai dilemme d'un réalisateur ? Exception faite du scénario, du choix d'acteurs et de tous les éléments qui relèvent de l'aspect cinématographique.
Le vrai dilemme d'un réalisateur c'est lui-même. S'il réussit à dépasser ses démons et ses peurs, il fera de belles choses. Parce qu'un réalisateur, c'est avant tout un artiste. Un artiste qui cherche à tout prix à se surpasser. Ce qui nous pousse à nous demander si nous pouvons vraiment y arriver, car c'est une idée qui reste quand même assez lourde.
Qu'est-ce que vous dites à tous ces réalisateurs et à toutes ces réalisatrices en herbe ?
Jamais de compromis. Il ne faut jamais faire de compromis. Nous sommes là pour faire du cinéma, nous ne sommes pas là pour plaire. Ni aux critiques, ni aux cinéastes, ni aux journalistes, ni au public. Nous sommes là pour faire du cinéma qui nous plaît et qui d'abord, nous parle à nous. Il faut que nous nous émerveillons nous-mêmes.
Le Festival national du film de Tanger en quelques mots ?
Le Festival national du film de Tanger est très important et fondamental, je dirais même vital, puisqu'il nous permet d'avoir un aperçu sur la production de l'année. Et ce que nous avons pu voir jusqu'à présent, c'est le talent. Il y a énormément de jeunes nouveaux talents et surtout, de nombreuses jeunes femmes et moi, ça me réjouit parce que je n'ai pas peur pour le futur du cinéma marocain.
Quel est le vrai dilemme d'un réalisateur ? Exception faite du scénario, du choix d'acteurs et de tous les éléments qui relèvent de l'aspect cinématographique.
Le vrai dilemme d'un réalisateur c'est lui-même. S'il réussit à dépasser ses démons et ses peurs, il fera de belles choses. Parce qu'un réalisateur, c'est avant tout un artiste. Un artiste qui cherche à tout prix à se surpasser. Ce qui nous pousse à nous demander si nous pouvons vraiment y arriver, car c'est une idée qui reste quand même assez lourde.
Qu'est-ce que vous dites à tous ces réalisateurs et à toutes ces réalisatrices en herbe ?
Jamais de compromis. Il ne faut jamais faire de compromis. Nous sommes là pour faire du cinéma, nous ne sommes pas là pour plaire. Ni aux critiques, ni aux cinéastes, ni aux journalistes, ni au public. Nous sommes là pour faire du cinéma qui nous plaît et qui d'abord, nous parle à nous. Il faut que nous nous émerveillons nous-mêmes.