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Comme son nom l'indique, ce festival n'a pas de marques de bière, ni de sponsors bancaires à afficher dans tous les coins... "No Logo" à Fraisans, dans le Jura, n'a pas dérogé à l'éthique que ses initiateurs ont choisi de suivre dès sa première édition en 2013. Ici, le festivalier est acteur. Contrairement à d'autres évènements musicaux auxquels il assiste passivement, consommant la musique autant que des panneaux publicitaires, l'amoureux du reggae qui vient passer trois jours dans ce beau coin du Jura est traité en citoyen actif et responsable. Mais si la démarche citoyenne est importante, le choix de la musique l'est tout autant. Et ici, c'est le reggae qui est roi. On trouve même sur l'affiche de cette 6e édition le nom d'un certain Julian Marley, l'un des onze enfants d'un autre Marley, Bob, propagateur et génial compositeur de reggae disparu en 1981.
Mais en près de 40 ans, le style a évolué en diverses directions. Si le reggae des racines existe toujours, d'autres facettes flirtent avec le rap, le hip-hop ou encore avec ses descendants directs que sont le ska, le reggae fusion ou le dub. "No Logo" est un festival ouvert qui accueille tous ces styles. La grande famille du reggae a désormais bien établi son rendez-vous annuel en France : c'est à la mi-août et c'est à Fraisans, dans le Jura. Le terme "No Logo" est un des fondements de l'altermondialisme. Il a été popularisé par la journaliste canadienne Naomi Klein dans son livre "No Logo, la tyrannie des marques" (No Logo : Taking Aim at the Brand Bullies) en 1990 .