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“Cher papa Noël, virez-le moi !”, a-t-il écrit au sujet du Premier ministre dans sa story Instagram. Et ce ne sont certainement pas les critiques de ses pairs qui le convaincront de s’arrêter. Vendredi 4 décembre, Nicolas Bedos a annoncé avoir créé un deuxième compte sur Instagram.
“Dans ce monde magnifique, mais également plein de tensions et de polémiques, j’ai décidé de prendre un nouveau départ, davantage tourné vers les autres et les richesses intérieures. Désormais, suivez-moi sur @nicolasbedosfauxc**. Les portes de mon cœur vous y sont grandes ouvertes”, a-t-il expliqué à ses abonnés. Sur ce compte parodique, où il était suivi par plus de 770 personnes, le fils de Guy Bedos pensait pouvoir se moquer librement de la bien-pensance, surnommant notamment Emmanuel Macron “M. le capitaine”. Mais son plaisir aura été de courte durée. Ce samedi 5 décembre, Nicolas Bedos a fait savoir que son deuxième compte avait été désactivé par Instagram. “Ils me l’ont supprimé ! Pu****…”, a-t-il écrit avec sur son compte principal.
De quoi vivement faire réagir ses fidèles admirateurs et admiratrices. Plusieurs d’entre eux se sont empressés de crier à la censure. “Donc tu n’as plus le droit d’être incorrect ? Triste époque”, “Normal, compte trop cash. Malheureusement, la vérité ne plaît pas à tout le monde”, “Plus de liberté d’expression”, “C’est n’importe quoi ! On ne peut même plus rigoler”, ont-ils dénoncé. “Arrêtez de tous crier au complot […] Le compte a probablement été dénoncé par des gens qui pensaient que c’est un compte fake, voilà tout”, a tempéré un autre. Reste désormais à découvrir la véritable raison de cette suppression.
Robert Castel

Son père, connu sous le nom de Lili Labassi, est l’un des maîtres du chaâbi, cette musique aux sonorités arabo-andalouses et aux rythmes berbères, typique du quartier. Robert Castel apprend le tar (le tambourin traditionnel), la guitare, et l’accompagne dans ses concerts.
Instituteur, puis critique musical après ses études de lettres, il rejoint en 1957 le Centre régional d’art dramatique d’Alger, où il rencontre deux apprenties humoristes, Lucette Sahuquet et Marthe Villalonga. Ensemble, la troupe monte “La famille Hernandez”, un enchaînement de scènes de vie algéroise, qui permet à la métropole de découvrir le folklore et les expressions typiques des pieds-noirs, les Français d’Algérie. La pièce, prévue pour 15 représentations, fait rire aux larmes le public parisien et Castel interprète finalement “Robert le bègue” plus de 1.700 fois. En 1962, il quitte définitivement l’Algérie nouvellement indépendante et s’installe à Paris avec Lucette Sahuquet, qu’il épouse. Le couple inaugure cette année ses sketchs en duo, notamment à l’Olympia où ils enchaînent les premières parties de Frank Sinatra, Marlene Dietrich et Philippe Clay.
Dans les années 70, l’humoriste, vif et provocateur, multiplie les sketchs télévisés avec sa partenaire fétiche ou Enrico Macias. Pour le grand écran, ce comédien brun, au front dégagé, qui parle avec les mains, abandonne son registre de prédilection. Principalement cantonné à des seconds rôles, il cumule les apparitions, notamment aux côtés d’Edith Piaf dans “Les Amants de demain” de Marcel Blistène. Il tourne au total dans plus d’une trentaine de films, jusqu’au début des années 2000.