
Le FBI a publié des photos de morceaux de morceaux de métal ainsi que d'un sac à dos noir déchiqueté dans lequel, selon le FBI, l'une des deux bombes, bourrée de clous et de billes de métal, avait été cachée.
Alors qu'aucune revendication n'avait été émise et que la police ne privilégiait apparemment à ce stade ni une piste américaine ni une piste étrangère, plusieurs cérémonies chargées d'émotion en hommage aux victimes se sont tenues tard mardi à Boston.
Dans un pays traumatisé, dont les télévisions repassaient les images des victimes ensanglantées, Barack Obama a annoncé qu'il se rendrait jeudi dans la capitale du Massachusetts (nord-est) pour une cérémonie religieuse œcuménique.
Le travail des enquêteurs s'annonçait colossal. Sur les lieux de l'attentat, ils ont retrouvé "des morceaux de nylon noir qui pourraient avoir été un sac à dos et des fragments de plomb et clous, peut-être contenus dans une cocotte-minute".
Ce type d'engins explosifs, peu sophistiqués sont souvent utilisés dans des attentats en Irak ou en Afghanistan.
Les nombreux débris collectés ont eté envoyés pour analyse au laboratoire du FBI à Quantico, en Virginie.
Les enquêteurs ont commencé à étudier le contenu de toutes les caméras de surveillance, de tous les débris laissés par les bombes. Et ils ont demandé aux Bostoniens de leur transmettre "toute photo ou vidéo" qui pourrait aider l'enquête qui mobilise désormais, selon le FBI, plus de 1.000 personnes.
Boston traumatisée, mais confortée par la générosité de multiples gestes d'entraide, a rendu mardi soir un hommage aux victimes, à l'occasion de différentes veillées.
L'une d'elle était consacrée à la plus jeune des victimes, un petit Bostonien de 8 ans, Martin Richard, tué peu après avoir embrassé son père sur la ligne d'arrivée du marathon. Sa petite soeur, 6 ans, a perdu une jambe et pourrait subir une amputation de la deuxième, selon les médias américains.