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Le Parquet brésilien a mis en examen pour corruption et blanchiment d'argent l'ancien président Lula da Silva (2003-2010) et la présidente de son Parti des travailleurs (PT, gauche) dans une nouvelle affaire impliquant des pots-de-vin provenant de la société de BTP Odebrecht.
"L'origine des actes criminels remonte à 2010, lorsque l'entreprise de construction Odebrecht a promis à Lula, alors président à l'époque, le don de 40 millions de dollars en échange de décisions politiques qui profiteraient au groupe", a déclaré le ministère public dans un communiqué.
Cette somme d'argent "a été mise à la disposition du PT et a été utilisée dans des opérations telles que celle qui a profité" à la sénatrice et présidente du groupe de gauche Gleisi Hoffmann dans la lutte pour diriger l'Etat du Parana en 2014.
Le 7 avril, Lula a commencé à purger une peine de 12 ans de prison pour corruption passive et blanchiment d'argent pour avoir reçu un appartement sur la côte, près de Sao Paulo, en échange de faveurs politiques. Un jugement qu'il réfute.
Arrestation
Environ 350 victimes potentielles d'esclavage sexuel et de travail forcé ont été sauvées lors d'une opération coordonnée dans 13 pays des Caraïbes et d'Amérique latine qui a mené à 22 arrestations, a annoncé lundi Interpol.
L'opération policière contre le trafic d'êtres humains, baptisée Libertad, a duré du 3 au 9 avril, mobilisant 500 policiers dans 13 pays: Antigua-et-Barbuda, Aruba, la Barbade, Belize, le Brésil, Curaçao, le Guyana, la Jamaïque, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Trinité-et-Tobago, les îles Turks et Caicos ainsi que le Venezuela.
"Des hommes et des femmes, dont des mineurs, ont été découverts travaillant dans des boîtes de nuit, des fermes, des mines, des usines ou des marchés en plein air", a précisé dans un communiqué l'organisation policière internationale.