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Au moins trois fidèles ont été tués dans un double attentat-suicide à l’intérieur d’une mosquée dans le nord-est du Nigeria, où le groupe islamiste Boko Haram mène une insurrection sanglante, a-t-on appris de sources concordantes dimanche.
Deux kamikazés - un homme et une femme - ont déclenché leur ceinture d’explosif samedi pendant les prières du matin à Bama, dans l’Etat de Borno.
“Vers 05h30 du matin, un homme et une femme kamikazes se sont fait exploser dans une mosquée alors que les gens priaient, tuant trois personnes”, a déclaré à l’AFP Baba Shehu Gulumba, président du gouvernement local de Bama, joint par téléphone.
Un officier militaire en poste à Bama a confirmé sous couvert d’anonymat le bilan de trois morts, précisant que neuf personnes avaient également été blessées lors des explosions.
“Certains des blessés sont dans un état critique (...) ils ont été transférés à Maiduguri pour une meilleure prise en charge”, a-t-il ajouté.
Syrie
Les échantillons prélevés par les enquêteurs internationaux en Syrie à Douma, cible d’une attaque chimique présumée, devaient être analysés dans des laboratoires à travers le monde, tandis que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) disait “étudier” un retour sur place pour de nouveaux prélèvements.
“Les échantillons prélevés seront envoyés au laboratoire de l’OIAC à Rijswijk (dans la banlieue de La Haye), avant d’être répartis sur plusieurs laboratoires dans le monde certifiés par l’organisation”, a indiqué samedi l’OIAC, dont le rôle est de débarrasser le monde des armes chimiques.
Ses enquêteurs ont finalement pu se rendre samedi à Douma et y prélever des échantillons, deux semaines après l’attaque chimique présumée à l’origine de frappes militaires occidentales contre le régime syrien.