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Les autorités turques ont arrêté jeudi 50 militaires de l'armée de l'air soupçonnés de liens avec le prédicateur Fethullah Gülen, désigné par Ankara comme le cerveau du putsch manqué l'an dernier, a rapporté l'agence de presse étatique Anadolu.
Parmi les personnes interpellées figurent des militaires d'active et des pilotes de chasse, a indiqué Anadolu.
Les autorités étaient à la recherche de 16 autres membres de l'armée de l'air dans le cadre de cette enquête pilotée par le parquet d'Eskisehir (centre-ouest) et conduite dans 11 provinces du pays, selon l'agence.
Ils sont soupçonnés de faire partie du réseau du prédicateur Gülen, auto-exilé aux Etats-Unis et à qui Ankara a imputé le coup d'Etat manqué du 15 juillet 2016. L'intéressé nie toute implication dans le coup de force.
Après le putsch manqué, les autorités ont lancé des purges d'une ampleur sans précédent contre les partisans présumés de M. Gülen, multipliant les arrestations dans les rangs de l'armée et de la police, mais aussi dans la justice et l'éducation.
Argentine
Un tribunal argentin a prononcé mercredi des peines de prison à perpétuité à l'encontre de 29 personnes impliquées dans 800 cas d'enlèvements, de tortures et d'assassinats sous la dictature militaire entre 1976 et 1983.
De nombreux accusés, parmi lesquels l'ancien capitaine de marine Alfredo Astiz et l'ancien capitaine Jorge Acosta, purgeaient déjà des peines d'emprisonnement à vie pour des crimes commis à l'Ecole supérieure de mécanique de la marine (ESMA), le centre clandestin de détention le plus connu.
Astiz, surnommé "l'Angle blond de la mort", a également été condamné par contumace en France en 1990 pour l'enlèvement et la disparition des deux religieuses Alice Domon et Léonie Duquet qui avaient été détenues à l'ESMA.
Pour la première fois, cependant, dans l'histoire des procès de l'ESMA, des condamnations liées aux "vols de la mort" ont été prononcées.








