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Lutte antiterroriste, échanges commerciaux : le président russe Vladimir Poutine devait se poser hier en partenaire incontournable des Occidentaux en dépit des sanctions qu'ils lui imposent, devant des investisseurs étrangers réunis à Saint-Pétersbourg dont la Russie a besoin pour sortir de la crise.
Avec pour invités le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le Premier ministre italien Matteo Renzi et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le Forum économique international de Saint-Pétersbourg, voulu par le Kremlin comme un "Davos russe", constitue cette année pour la Russie un moyen de s'afficher moins isolée au moment où la récession la frappant semble toucher à sa fin.
Mais après deux ans de crise ukrainienne, un certain dialogue a été renoué avec les pays européens et les Etats-Unis dans le domaine de la lutte antiterroriste. Moins d'une semaine après le carnage dans un club gay d'Orlando (49 morts), Vladimir Poutine devait s'entretenir hier de la lutte contre les jihadistes de l'Etat islamique et du conflit syrien avec Ban Ki-moon, accompagné de l'émissaire des Nations unies en Syrie Staffan de Mistura.
Ethiopie
Les manifestations antigouvernementales déclenchées en novembre 2015 dans la région de l'Oromia ont fait plus de 400 morts, selon un rapport publié jeudi par l'organisation Human Rights Watch (HRW), un chiffre vivement contesté par le gouvernement éthiopien.
Pour les autorités éthiopiennes, le bilan officiel de ces manifestations est de 173 morts, dont 28 policiers et officiels.
HRW accuse le gouvernement d'avoir mené une "répression brutale" contre des manifestants "généralement pacifiques" et assure avoir documenté l'usage répété par les forces de sécurité éthiopiennes de tirs à balles réelles.
L'organisation de défense des droits de l'Homme affirme avoir identifié par leurs noms plus de 300 personnes tuées, pour la plupart des étudiants.
Le rapport de 61 pages fait également état de "dizaines de milliers d'arrestations" et évoque des cas de torture et de viol.