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Quelque 10.000 personnes, sur un total de six millions contrôlées aux frontières françaises depuis les attentats du 13 novembre dernier, ont été interdites d'entrée sur le territoire, a annoncé mardi le ministre français de l'Intérieur.
Le gouvernement français a rétabli des contrôles aux frontières au soir des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.
Depuis cette date, "six millions de personnes ont été contrôlées, et 10.000 individus empêchés d'entrer sur le territoire national", a précisé Bernard Cazeneuve devant la presse, au terme d'une réunion à l'Elysée organisée après les attentats de Bruxelles.
Depuis quatre mois, 5.000 policiers et gendarmes sont "entièrement mobilisés au contrôle des frontières, en particulier celles du Nord", a-t-il assuré.
Au total, 220 points font l'objet de contrôles, "dont 42 de manière systématique et permanente", a encore précisé Bernard Cazeneuve.
Inculpation
Un Irano-Turc, au coeur d'un scandale de corruption qui a ébranlé la Turquie il y a deux ans, et deux Iraniens ont été inculpés aux Etats-Unis pour des transactions avec l'Iran en violation de l'embargo, a indiqué le ministère américain de la Justice.
Reza Zarrab, 33 ans, résidant en Turquie et possédant la double nationalité, a été arrêté le 19 mars et présenté au tribunal fédéral de Miami lundi, a précisé le ministère.
Les deux citoyens iraniens, Camelia Jamshidy, 29 ans, et Hossein Najafzadeh, 65 ans, sont toujours en liberté.
"Ainsi que cela a été établi, ces accusés ont conspiré pendant des années pour violer et échapper aux sanctions des Etats-Unis contre l'Iran et les institutions iraniennes", a déclaré le procureur américain Preet Bharara.
"En procédant à des opérations de blanchiment d'argent, Reza Zarrab, Camelia Jamshidi et Hossein Nadjafzadeh ont enfreint la réglementation américaine concernant les sanctions imposées à l'Iran", a expliqué M. Bharara












