
Le gouvernement allemand connaissait les risques liés au survol de l'Est de l'Ukraine avant le crash du Boeing de la Malaysia Airlines et n'en a pas informé les compagnies aériennes allemandes, ont indiqué plusieurs médias allemands dimanche.
Les 298 passagers et membres d'équipage du vol MH17, dont deux tiers de Néerlandais, sont décédés le 17 juillet quand l'avion de la Malaysia Airlines a été abattu par un missile alors qu'il survolait cette zone en guerre.
Un câble diplomatique émis par le ministère allemand des Affaires étrangères quelques jours avant le crash avait jugé la situation "préoccupante", alors qu'un avion militaire avait été abattu dans cette zone à plus de 6.000 mètres d'altitude, d'après les informations des radios-télévisions WDR et NDR et du quotidien Süddeutsche Zeitung diffusées par avance dimanche.
Rejet
Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Ryad Yassine, a rejeté dimanche un appel à des pourparlers de paix lancé par l'ancien président Ali Abdallah Saleh et déclaré que l'offensive lancée par l'Arabie saoudite contre les milices chiites houthies se poursuivait.
"Ces appels sont inacceptables après toutes les destructions causées par Ali Abdallah Saleh. Il ne peut pas y avoir de place pour Saleh dans tout dialogue politique futur", a déclaré Ryad Yassine lors d'une conférence de presse à Londres.
Des unités de l'armée restées fidèles à l'ancien chef de l'Etat, écarté du pouvoir en 2012, combattent aux côtés des milices houthies qui se sont emparées en septembre de Sanaa, la capitale, et ont renversé le gouvernement reconnu par la communauté internationale.