Manifestation
Au moins 21 personnes ont été blessées en Guinée lors d'une manifestation contre des officiels en campagne de sensibilisation sur l'épidémie d'Ebola dans le sud-est du pays, a-t-on appris jeudi auprès de la gendarmerie.
Le gouvernement a envoyé mercredi soir une délégation conduite par le ministre de la Santé, le médecin-colonel Rémy Lamah, pour ramener le calme après des violences ayant éclaté mardi dans le village de Womé, près de N'zérékoré, la deuxième plus grande ville de Guinée.
Les manifestants ont estimé que les membres de l'équipe de sensibilisation étaient "venus les tuer parce que, selon eux, Ebola n'est qu'une invention des Blancs pour tuer les Noirs", a expliqué le lieutenant Haba.
Meurtre
Un civil égyptien a été tué et un autre blessé mercredi lorsqu'une roquette s'est abattue sur une maison dans la péninsule du Sinaï, ont annoncé des responsables de la sécurité, affirmant que l'attaque visait des soldats.
Un jeune homme de 22 ans a été tué tandis que son frère de 30 ans a été blessé lorsque la roquette, tirée par des jihadistes durant des affrontements avec l'armée, s'est abattue sur leur maison dans la région de Cheikh Zoueid, dans le nord du Sinaï, selon ces responsables.
Le nord du Sinaï est le bastion de groupes jihadistes responsables de nombreuses attaques contre les forces de sécurité depuis la destitution en juillet 2013 du président islamiste Mohamed Morsi par l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi. Ces groupes armés disent agir en représailles à la sanglante répression qui vise les partisans de M. Morsi.