Oscar Pistorius
Le procès du champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, qui doit répondre du meurtre de sa petite amie, a repris lundi à Pretoria après un long ajournement pour une évaluation mentale qui a conclu à son entière responsabilité pénale lors des faits en 2013. "M. Pistorius ne souffrait pas d'un trouble mental ou d'une infirmité qui l'aurait rendu pénalement irresponsable de l'acte dont il est accusé", ont conclu les quatres experts sollicités pour examiner l'athlète, selon leur rapport lu à la barre par le procureur Gerrie Nel. "M. Pistorius était en mesure d'apprécier que ce qu'il faisait était mal", a-t-il ajouté, soulignant que les trois psychiatres et le quatrième clinicien sollicité, un psychologue, avaient abouti aux mêmes conclusions, quoique reportées dans deux rapports séparés.
Paul Barril
L'ex-officier de la gendarmerie française Paul Barril, qui a conseillé différents chefs d'État notamment en Afrique, s'est rendu lundi après s'être retranché armé dans son domicile d'Antibes, dans le sud de la France, a-t-on appris de source proche de l'enquête. L'ancien gendarme s'est rendu à la police au terme de négociations avec le Groupement d'intervention de la police nationale (GIPN), selon la même source. Ancien numéro 2 du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN),
il avait participé à la création du GIGN en 1974, et s'était reconverti dans les années 1980 dans la sécurité privée et conseillé différents chefs d'État, notamment en Afrique, et plus particulièrement au Rwanda, où son rôle pendant le génocide de 1994 reste très controversé.