Elections
Le parti du Premier ministre chiite irakien et ses alliés ont remporté les élections législatives du 30 avril sans obtenir la majorité absolue, ce qui devrait néanmoins permettre à Nouri al Maliki d'être reconduit à la tête du gouvernement pour un troisième mandat.
Selon des résultats provisoires publiés lundi, l'Etat de droit, le parti de Maliki, a remporté au moins 94 sièges, loin devant ses deux principaux rivaux chiites, le mouvement de l'iman chiite radical Moktada al Sadr (28 sièges) et le Conseil suprême islamique d'Irak (29 sièges).
Compte tenu de l'ampleur de la victoire du chef du gouvernement - sa liste a recueilli plus d'un million de suffrages pour la seule ville de Bagdad - il sera difficile à ses opposants de faire valoir qu'il ne représente pas le choix de la majorité chiite du pays malgré la dérive autoritaire dont l'accusent ses opposants après huit années au pouvoir.
Riposte
Le groupe jihadiste libyen Ansar Asharia a averti mardi qu'il riposterait à toute attaque du général dissident Khalifa Haftar dont les forces ont lancé une opération contre les groupes islamistes à Benghazi dans l'est de la Libye.
"La confrontation est désormais inévitable pour défendre notre ville et notre terre", a indiqué le groupe, classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis, dans un communiqué.
Il a qualifié l'opération du général à la retraite Haftar de "guerre contre (...) l'islam appuyée par l'Occident et ses alliés arabes".
"Nous allons agir avec toute force contre quiconque entre dans la ville ou l'attaque, comme on l'avait fait avec le convoi de Kadhafi et ses brigades", a ajouté le groupe.
Il faisait allusion aux forces envoyées à Benghazi en mars 2011 par le dictateur déchu Mouammar Kadhafi pour mater la rébellion qui y avait éclaté quelques jours plus tôt.