Changement
"Je prie pour que l'Irak ait un meilleur avenir, que le chômage diminue, que l'industrie, l'agriculture et le commerce renaissent", expliquait Jawad Said Kamal al-Din, 91 ans.
"J'espère que tous les politiciens vont changer, notamment les députés. Ce sont tous des voleurs, qui détournent l'argent du pays". Paradoxalement, le Premier ministre sortant Nouri al-Maliki, qui espère un troisième mandat, a aussi fait campagne sur le changement, fatigué de la coalition hétéroclite qu'il tente de gouverner depuis 2010. "Nous devons commencer à changer, et changer, cela signifie que le gouvernement ne doit pas ressembler à celui d'avant. Le prochain gouvernement doit être un gouvernement issu d'une majorité politique, afin de pouvoir gouverner le pays", a-t-il dit après avoir voté tôt mercredi à l'hôtel Rachid, au cœur de la "zone verte", un secteur fortifié de Bagdad.
Démenti
Un commandant d'Al-Qaïda a affirmé qu'aucun des chefs du réseau extrémiste n'avait été tué dans l'attaque de drone lancée le 21 avril au Yémen contrairement à ce qu'avait annoncé un responsable. "Tout ce qu'a affirmé le gouvernement de Sanaa (...) sur le fait qu'un chef figure parmi trois moujahidine tués dans l'attaque à Chabwa (sud), est pur mensonge", a déclaré ce commandant d'Al-Qaïda au Yémen, Jalal al-Marqichi, dans une vidéo circulant jeudi sur Internet.
"Aucun chef d'Al-Qaïda ne figure parmi les trois moujahidine tués", a-t-il affirmé.
Un responsable local avait affirmé le 21 avril que trois membres présumés d'Al-Qaïda, dont un chef du réseau, avaient été tués dans une attaque de drone dans la province de Chabwa.
Les corps avaient été retirés par hélicoptère par les autorités afin de procéder à des analyses d'ADN.