Al Qaida
Un puissant groupe armé jihadiste actif en Syrie et en Irak a accusé les dirigeants d'Al-Qaïda de trahir la cause jihadiste, un nouveau signe des profondes rivalités au sein des insurgés combattant le régime de Bachar Al-Assad. "Al-Qaïda n'est plus aujourd'hui une base pour le jihad", a déclaré dans un communiqué posté sur les forums jihadistes le porte-parole de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), Abou Mohammed al-Adnani. "Son leadership est devenu un marteau pour casser le projet d'Etat islamique", a indiqué M. Adnani, ajoutant que les "dirigeants d'Al-Qaïda se sont détournés de la bonne voie".
"Ils ont divisé partout les rangs des moujahidine", a-t-il encore déploré. Début janvier, de nombreux groupes rebelles, dont le Front al-Nosra --reconnu comme la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie --, ont lancé une offensive contre l'EIIL dans les zones contrôlées par la rébellion dans le nord de la Syrie.
Iran
Les Etats-Unis ont autorisé le déblocage d'une nouvelle tranche de 450 millions de dollars d'avoirs iraniens gelés, après la publication jeudi par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'un rapport confirmant que l'Iran respectait ses engagements nucléaires, a indiqué Washington.
Le rapport d'étape mensuel de l'AIEA, consulté jeudi par l'AFP, montre que Téhéran a réduit de 75% son stock d'uranium hautement enrichi, et appliquait ainsi l'accord intérimaire conclu à Genève avec les grandes puissances sur son programme nucléaire. Selon cet accord, l'Iran s'était engagé à "diluer" la moitié de son stock d'uranium hautement enrichi jusqu'à la mi-avril, le reste devant être converti d'ici à la mi-juillet.