Justice
L'ancien président pakistanais Pervez Musharraf, qui a dirigé le pays de 1999 à 2008, a été inculpé lundi de cinq chefs d'accusation de trahison mais a plaidé non coupable.
Il risque la peine de mort s'il est reconnu coupable de trahison, pour avoir suspendu la Constitution et instauré l'état d'urgence en 2007, alors qu'il s'efforçait de prolonger son mandat présidentiel.
L'ancien général a répondu "non coupable" lundi à chacune des accusations portées contre lui. "J'aimerais demander où est la justice, en ce qui me concerne, dans la république islamique du Pakistan(...). Je n'ai fait que donner à ce pays, je ne lui ai rien pris", a-t-il affirmé.
"Je préfère mourir que de capituler", a-t-il continué.
Drones
Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a défendu lundi le recours par les Etats-Unis aux drones contre les membres d'Al Qaïda dans son pays et a accusé l'Iran de soutenir indépendantistes sudistes et rebelles nordistes. "Le Yémen est engagé, avec la communauté internationale, dans la guerre contre Al-Qaïda et nous avons une excellente coopération avec les Etats-Unis dans ce domaine", a déclaré le président yéménite dans une interview publiée lundi par le quotidien panarabe Al-Hayat. "Nous sommes obligés d'avoir recours aux drones pour limiter les activités d'Al-Qaïda et les mouvements de ses membres", a ajouté le chef de l'Etat.
Les Etats-Unis sont le seul pays à disposer de drones dans la région. Ces appareils ont été utilisés de façon particulièrement intense ces derniers mois pour soutenir les autorités yéménites dans leur lutte contre Al-Qaïda.