Armes
Un peu moins de la moitié des composants chimiques syriens ont été transférés hors du pays dans le cadre de l'accord conclu entre la Russie et les Etats-Unis, a annoncé tard mercredi soir la mission conjointe des Nations unies et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Après deux nouveaux chargements la semaine dernière, 45,6% des agents chimiques déclarés par le régime de Bachar al Assad ont été enlevés du port de Lattaquié en vue d'être détruits à l'étranger, dont moins du tiers des composants de "priorité 1", jugés les plus dangereux. Aux termes de l'accord qui avait épargné à Damas des frappes internationales, l'arsenal syrien doit être totalement détruit d'ici au 30 juin. Les autorités syriennes, invoquant des raisons de sécurité, ont demandé à repousser jusqu'au 27 avril la date limite pour son transfert à l'étranger, soit avec deux mois et demi de retard sur le calendrier prévu.
Libye
Le gouvernement libyen a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi qu'il déclarait la guerre au terrorisme, accusant pour la première fois publiquement des "groupes terroristes" d'être derrière des dizaines d'attaques et d'assassinats contre les services de sécurité et les Occidentaux dans l'est du pays. "Il n'y aura pas de place pour le terrorisme en Libye, (...) et les Libyens doivent se tenir prêts à ce qu'impose une telle bataille en terme de prudence, d'éveil et de sacrifices", a indiqué le gouvernement dans un communiqué publié sur son site Internet. Le gouvernement a appelé la "communauté internationale et les Nations unies en particulier à fournir l'appui nécessaire pour éradiquer le terrorisme dans les villes libyennes".
"La nation se trouve dans une confrontation avec des groupes terroristes, et il incombe au gouvernement de mobiliser ses forces militaires et de sécurité pour lutter contre ce fléau", a-t-on ajouté de même source.