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Le procès du président égyptien destitué Mohamed Morsi pour la mort de manifestants a été suspendu jeudi dans l'attente de l'examen d'une demande de récusation des juges par la défense pour lequel aucune date n'a encore été fixée.
Le chef d'Etat islamiste destitué début juillet par l'armée est jugé pour avoir "incité ses partisans à commettre des meurtres prémédités" lors de heurts ayant fait sept morts devant le palais présidentiel au Caire le 5 décembre 2012.
Il encourt la peine de mort comme 14 coaccusés, des anciens hauts responsables de son gouvernement, des proches collaborateurs et des leaders des Frères musulmans, dont il est issu. Ses partisans sont depuis huit mois l'objet d'une implacable répression qui a fait au moins 1.400 morts, selon Amnesty International.
Exécution
Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), basé au Yémen, a exécuté l'un de ses membres, accusé d'espionnage au profit des Etats-Unis, alliés des autorités yéménites dans leur lutte contre le réseau extrémiste, selon une source de sécurité.
Le supplicié a été exécuté par balles et son corps pendu à la cage d'un stade de football près de Chehr, une ville du Hadramout (sud-est), a ajouté la même source.
Une banderole noire, portant l'inscription "Espion de l'Amérique dans la Péninsule arabique", et une bannière d'Al-Qaïda ont été plantées aux côtés du cadavre. La police a découvert le corps après avoir été alertée par des habitants, a encore dit la même source.
Dans un communiqué retrouvé sur place, Al-Qaïda a menacé d'exécuter "tout intrus qui, contre quelques dirhams, place des puces sur des voitures" pour en faire des cibles pour les tirs guidés de drones, engagés dans une traque aux insurgés islamistes au Yémen, toujours selon la même source.