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Un dignitaire musulman qui prêchait dans une mosquée de Mombasa liée jadis à la milice islamiste somalienne Al Chabaab a été abattu jeudi soir par des inconnus dans la grande ville portuaire du littoral de l'océan Indien du Kenya, a annoncé la police.
Cet assassinat apparent, qui survient une dizaine de jours après la prise d'otages sanglante par un commando se réclamant des Chabaab dans un centre commercial de Nairobi, risque d'aviver les tensions à Mombasa, où la population majoritairement musulmane s'estime marginalisée par le pouvoir central kényan, majoritairement chrétien. Cheikh Ibrahim Omar a été abattu en compagnie de quatre autres hommes qui circulaient à bord d'un véhicule et qui ont eux aussi péri à l'exception d'un seul. Son entourage affirme qu'il est la dernière victime en date d'une vague d'exécutions extrajudiciaires de musulmans par les forces de l'ordre, ce que nie vigoureusement la police.
Immigration
Le préfet du Pas-de-Calais a offert vendredi de régulariser la situation des migrants, en majorité syriens, présents sur le port de Calais après avoir annoncé leur évacuation. L'opération a été arrêtée lorsque des migrants ont menacé devant les CRS de se jeter dans le vide du haut de bâtiments portuaires, dont ils occupent depuis mercredi une passerelle.
"Ils sont dans une situation d'impasse, nous pouvons leur donner un statut, faire une demande d'asile politique”, adéclaré le préfet, Denis Robin.
Environ une cinquantaine de migrants, dont des femmes et de jeunes enfants, en grande majorité de nationalité syrienne, avaient décidé de manifester leur désarroi à l'entrée du port, non loin de l'accès piétons, pour réclamer le droit de passer en Grande-Bretagne afin d'y retrouver des membres de leur famille.
Dans un communiqué transmis jeudi par des associations humanitaires, les Syriens avaient affirmé "rechercher la sécurité et un refuge en Europe ( ) et espérer le trouver en Angleterre".