
Confrontée à une pression croissante du Congrès depuis les révélations d’Edward Snowden, la Direction américaine du renseignement (ODNI) a déclassifié mercredi des documents secrets, mais doit faire face à de nouvelles révélations montrant l’étendue des programmes de surveillance de la NSA.En rendant publics quelques documents peu avant une audition de responsables de la Justice et du Renseignement devant la commission judiciaire du Sénat, son directeur James Clapper affirme agir dans «l’intérêt d’une transparence accrue», justifie l’ODNI dans un communiqué, jouant ainsi le jeu de la transparence près de deux mois après le début de la tempête provoquée par l’ancien consultant de l’Agence de sécurité nationale NSA, Edward Snowden. L’un des documents est l’autorisation de la Cour de surveillance du renseignement étranger (FISC) délivrée le 25 avril 2013 et obligeant l’opérateur téléphonique Verizon à livrer chaque jour pendant trois mois l’ensemble des métadonnées (numéro appelé, durée des appels) à la NSA.
Berlusconi
La Cour de cassation doit rendre finalement, après deux journées de débats, son verdict jeudi dans l’affaire Mediaset où Silvio Berlusconi risque une peine de prison et l’interdiction d’exercer une fonction publique.
«La Cour va se retirer pour délibérer demain (jeudi, ndlr) à midi», 10H00 GMT, avait annoncé mercredi soir le magistrat en charge de ce procès, Antonio Esposito, l’arrêt étant attendu dans l’après-midi.
Dans cette affaire, le Cavaliere a été condamné, en première instance comme en appel, à quatre ans de prison et cinq ans d’interdiction d’exercer une fonction publique pour fraude fiscale.
Mercredi, ses deux avocats ont tenté de démontrer l’innocence du Cavaliere devant la juridiction suprême.