
Des dizaines de manifestants ont été blessés et une vingtaine d’autres arrêtés lors de heurts nocturnes avec les forces anti-émeutes dans des villages chiites à Bahreïn, ont indiqué vendredi des témoins et des militants.
Les heurts ont éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi lorsque les forces anti-émeutes ont fait usage de gaz lacrymogène, de bombes assourdissantes et tiré à la chevrotine pour disperser des protestataires, sortis défiler par centaines dans des villages chiites à l’appel du collectif radical clandestin du 14 février, selon les témoins. Arborant le drapeau bahreïni et scandant des slogans hostiles au régime tels que «A bas Hamad» Ben Issa Al-Khalifa, le roi de Bahreïn, des manifestants ont répliqué aux forces gouvernementales par des jets de pierres et des cocktails Molotov, ont ajouté les témoins.
Indonésie
Le bilan du naufrage au large de l’Indonésie d’un bateau transportant des centaines de boat-people est porté à quinze morts, les secours ayant dorénavant peu d’espoir de retrouver des survivants, trois jours après la catastrophe. «Il est peu probable que nous trouvions plus de rescapés», a reconnu Rochmali, le responsable indonésien des opérations de sauvetage qui, comme beaucoup dans le pays, ne porte qu’un seul nom.
Les recherches n’ont pas repris vendredi matin en raison d’une mer trop agitée, a-t-il précisé.
Quelque 189 personnes ont été secourues depuis le naufrage mardi soir, dont des dizaines qui ont nagé jusqu’au rivage pendant plusieurs heures.
Le nombre des passagers, venus d’Irak, d’Iran et du Sri Lanka, restait indéterminé. Ils étaient 204 à bord, selon la police, mais un rescapé, interrogé par l’AFP, a estimé que l’embarcation transportait 250 personnes environ.