
La Chine juge ridicules les accusations de la presse américaine selon laquelle des pirates informatiques chinois ont réussi à se procurer les plans d'une vingtaine de systèmes d'armements américains, déclarant que Pékin n'avait pas besoin d'aide extérieure pour le développement de sa propre armée. Citant un rapport rédigé par le Conseil scientifique de défense pour le Pentagone, le Washington Post a affirmé que les programmes espionnés portaient aussi bien sur des avions et des navires de combat que sur des systèmes de missiles essentiels à la sécurité de pays d'Europe, d'Asie et du Golfe. Le Washington Post mentionnait notamment le missile antimissile Patriot, le système de défense antimissile Aegis de l'US Navy, l'avion de chasse F/A-18, l'hélicoptère Black Hawk et l'avion F-35. Le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Geng Yansheng, a démenti jeudi ces informations, que le Pentagone lui-même a minimisées et jugées dépassées.
Mise en garde
Le gouvernement de Bahreïn a appelé ses citoyens à éviter de s'impliquer dans des conflits régionaux armés, après l'annonce de la mort d'un jeune Bahreïni parti combattre aux côtés de la rébellion en Syrie, selon la presse jeudi. Le ministre de l'Intérieur, cheikh Rached Ben Abdallah Al-Khalifa, a indiqué que le soutien au peuple syrien devrait se faire "dans le respect de la légalité internationale" et averti ses concitoyens contre le risque de "s'engager dans des groupes violents et extrémistes". Cette mise en garde intervient après l'annonce sur YouTube par un dignitaire sunnite bahreïni, cheikh Adel Al-Hamad, de la mort de son fils, Abderrahman, 19 ans, dans les combats en Syrie.
Cheikh Hamad, connu pour ses prêches en faveur du jihad contre le régime syrien, a indiqué que son fils avait visité la Syrie à deux reprises depuis le déclenchement en 2011 de la révolte dans ce pays où il avait fini par mourir dans les combats.