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Au moins cinq personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées lorsqu'un kamikaze s'est fait exploser vendredi lors d'un mariage dans l'est de l'Afghanistan, a-t-on appris auprès de plusieurs responsables.
Les talibans, qui ont affirmé vouloir réduire les victimes civiles, ont nié toute implication dans cette attaque, qui s'est produite dans le Nangarhar.
Cette province, proche de la frontière pakistanaise, abrite d'autres groupes insurgés, notamment le groupe Etat islamique, auteur de plusieurs attaques sanglantes dans le Nangarhar ces dernières années.
"Ce matin à 8H00 (3H30 GMT), un kamikaze s'est fait sauter dans une cérémonie de mariage", a déclaré à l'AFP Attaullah Khogyani, le porte-parole du gouverneur du Nangarhar.
"Cinq personnes ont été tuées et plus de 40 blessées", a-t-il ajouté.
Soudan Sud
Le chef de l'opposition sud-soudanaise, Riek Machar, s'est dit prêt à rencontrer le président Salva Kiir pour évoquer le processus de paix, qui évolue très lentement, mais demande au préalable de retrouver sa liberté de mouvement, selon une lettre consultée vendredi par l'AFP.
"Je veux vous assurer que je suis prêt à rencontrer (à Juba) le président pour discuter des difficultés rencontrées dans l'application" de l'accord de paix signé en septembre 2018, écrit M. Machar dans cette lettre, adressée au conseiller à la sécurité de M. Kiir.
M. Machar estime "qu'il est temps d'évaluer le processus" car aucun "progrès substantiel" n'a été enregistré depuis que l'opposition et le gouvernement sont convenus en mai de se donner six mois supplémentaires pour former un gouvernement d'union nationale.
Le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 lorsque M. Kiir, un Dinka, a accusé M. Machar, son ancien vice-président et membre de l'ethnie nuer, de fomenter un coup d'Etat.
Le conflit, marqué par des atrocités et le recours au viol comme arme de guerre, a fait plus de 380.000 morts selon une étude récente, et poussé plus de quatre millions de Sud-Soudanais, soit près d'un tiers de la population, à quitter leurs foyers.