Les enfants de jihadistes danois nés à l'étranger n'auront pas la nationalité danoise, a annoncé jeudi le gouvernement après un accord avec son allié, la formation populiste du Parti du peuple danois.
"Contrairement aux règles actuelles, les enfants qui vont naître dans des zones où il est illégal d'entrer ou de résider ne recevront pas automatiquement la nationalité danoise", a indiqué le ministère de l'Immigration et l'Intégration, dans un communiqué.
"Leurs parents ont tourné le dos au Danemark, il n'y a pas de raison que les enfants deviennent citoyens danois", a insisté la ministre, Inger Støjberg, citée dans le communiqué.
Au Danemark, rejoindre une zone de conflits, où une organisation terroriste est partie prenante et y combattre, est passible de poursuites depuis 2016.
Réfugiés
Les réfugiés somaliens de Dadaab feront face à des violences à leur retour au pays si le Kenya poursuit son projet de fermer cet immense camp, alerte jeudi l'ONG Human Rights Watch (HRW).
Le Kenya projette de fermer ce camp ouvert il y a 30 ans et qui accueille près de 230.000 réfugiés, principalement des Somaliens, d'ici le mois d'août, selon un document interne du Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).
"Beaucoup de réfugiés somaliens sont eux-mêmes des victimes de la violence, qu'ils ont fuie pour chercher de la protection", déclare Otsieno Namwaya, de HRW, ajoutant que cette décision "menace leurs droits et leur sécurité".
"Les forcer à rentrer chez eux pour y être confrontés à la violence ou à des persécutions serait inhumain et en violation des obligations légales du Kenya", poursuit-il.
Amnesty International a de son côté déclaré que le Kenya devait chercher des solutions pour les réfugiés, parmi lesquelles les intégrer dans la société kényane ou bien les réinstaller dans d'autres pays.