Une centaine de migrants se sont introduits illégalement samedi dans le port de Calais, principal point de transit vers la Grande-Bretagne dans le nord de la France, et une cinquantaine ont réussi à grimper à bord d'un ferry, selon la préfecture.
Au moins 44 d'entre eux ont été interpellés et placés en garde à vue, tandis que plusieurs autres restaient cachés à bord du bateau, a-t-on précisé de même source.
Les migrants, qui espéraient rejoindre le Royaume-Uni, ont pénétré dans l'enceinte du port entre 21h15 et 21h30 (20h15 et 20h30 GMT).
"Une cinquantaine d'entre eux ont réussi à monter dans un ferry" de la compagnie DFDS, "en provenance de Douvres et qui venait d'accoster", empruntant une échelle d'entretien et profitant de la marée haute, a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Vennin, sous-préfet de permanence pour les départements du Nord et du Pas-de-Calais.
"Deux des migrants sont tombés à l'eau et ont été rapidement repêchés par les sapeurs-pompiers", a-t-il ajouté.
Manifestation
Les habitants de Goma ont barricadé dimanche une grande artère de cette ville de l'est de la République démocratique du Congo en proie à l'insécurité pour exprimer leur colère après que cinq civils et un militaire eurent été tués par des "bandits armés", selon les autorités.
"On vient de procéder à la levée des corps de cinq civils et un militaire tués" lors d'une fusillade survenue dans la nuit de samedi à dimanche à Goma, a déclaré à l'AFP Claver Kahasa, substitut du procureur de la ville, ajoutant qu'un autre militaire avait été blessé.
"Les bandits armés sont entrés à Goma vers le quartier Ndosho, ils ont endeuillé la ville en tuant 5 civils par balle", a expliqué de son côté à l'AFP Timothée Muissa Kiesse, maire de la capitale de la province du Nord-Kivu.
"La population en colère manifeste, il y a une forte tension", a-t-il expliqué.
A Goma, l'artère principale qui mène à Ndosho, quartier de l'ouest de la ville sur la route de Bukavu (capitale de la province voisine du Sud-Kivu), a été fermée à la circulation, plusieurs dizaines de jeunes barricadaient la voie, a constaté un correspondant de l'AFP.
Des policiers sont arrivés sur place pour faire dégager la voie et ont appelé au calme, selon cette source.