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Le réalisateur oscarisé de "La Forme de l'eau" ou du "Labyrinthe de Pan" livrera fin 2022 ce long-métrage, auquel il pense depuis plus de 15 ans et qu'il est venu défendre en personne au Festival international du film d'animation. Sur les premières images projetées, un Gepetto à l'épaisse barbe blanche se réveille, grimpe à son atelier et découvre pour la première fois que Pinocchio parle et a pris vie.
Les décors et les images en "stop-motion", l'une des plus anciennes techniques du cinéma qui consiste à prendre des photos successives d'objets inanimés, marquent dans l'extrait présenté par leur fluidité et l'attention aux détails, dans une ambiance plutôt sombre.
"L'animation n'est pas un putain de genre" cinématographique : "C'est du cinéma" à part entière", a lancé le réalisateur mexicain à Annecy. Il a ajouté vouloir "faire un film à la fois divertissant et émouvant, qui repousse les limites de l'animation", en "animant le silence" et en "évitant les conneries de pantomimes".
"Laissons les personnages faire des erreurs, avoir des maux de tête, mal aux genoux, faire leur âge", a-t-il ajouté, indiquant que Pinocchio et l'histoire de paternité qui est derrière étaient "l'une des plus importantes de (sa) vie". Parmi d'autres projets, la plateforme a également présenté "Entergalactic", du rappeur Kid Cudi, retraçant l'histoire d'amour de deux artistes sur fond de rap et de nuits new-yorkaises.
Ces annonces sont un nouveau signe de l'importance de l'animation, jeunesse et de plus en plus adulte, dans la concurrence entre grandes plateformes.
Outre Disney, à la fois studio traditionnel et géant du streaming (via Disney+) très présent au Festival d'Annecy, la plateforme Apple TV+ a aussi fait parler d'elle avec les premières images de "Luck" (mise en ligne le 5 août).
Bouillon de culture
Le jeu "Squid Game" dans la vraie vie et, évidemment, sans candidat tué: la plateforme Netflix a lancé un casting dans l'optique d'une adaptation en télé-réalité de la série sud-coréenne phénomène. "Au terme du plus grand casting de l'histoire de la télé-réalité, 456 vrais concurrents prendront part au jeu, en quête d'un gros lot de 4,56 millions de dollars qui peut changer une vie", écrit la plateforme sur un site internet spécialement créé pour recruter les candidats de ce jeu, qui s'appellera "Squid Game: The Challenge".
Ses organisateurs recherchent des "participants anglophones venant de n'importe quelle partie du monde". Parmi les conditions requises, il faut avoir au moins 21 ans, être "disponible pour participer au programme pendant un maximum de 4 semaines actuellement prévues début 2023", et "être en mesure de voyager dans tous les endroits qui seront spécifiés". "De vrais joueurs seront plongés dans l'univers emblématique de +Squid Game+ et ne sauront jamais ce qui les attend", est-il indiqué sur le formulaire de recrutement, qui promet "une série d'épreuves à couper le souffle".
L'annonce a été faite par Netflix mardi soir sur les réseaux sociaux. Elle peut surprendre, puisque dans la série, les perdants sont tués au fur et à mesure des épreuves.
Vue comme une critique acide des dérives du capitalisme, "Squid Game" met en scène des centaines de personnages issus des franges les plus marginalisées de Corée du Sud, participant à des jeux d'enfants, comme "1-2-3 soleil", pour remporter une énorme somme d'argent, au risque d'être tués.
Mais dans la future émission de télé-réalité, "le pire qui puisse arriver est de rentrer chez soi les mains vides", précise Netflix sur le site. "Qu'ils gagnent ou perdent, tous les joueurs sortiront indemnes. Mais si vous gagnez, vous gagnez gros!", insiste la plateforme dans le formulaire de recrutement.
Kevin Spacey
L'acteur américain Kevin Spacey a été laissé libre jusqu'à une prochaine audience en juillet, à l'issue d'une comparution jeudi devant la justice britannique pour des accusations d'agressions sexuelles sur trois hommes.
Déterminé à faire valoir son innocence, la star de la série "House of Cards", dont la carrière a été stoppée net par une série d'accusations depuis l'affaire Weinstein, est apparu calme et confiant à la Westminster Magistrates Court.
Au début de l'audience, le comédien, en costume bleu, a décliné son identité, sa date de naissance et son adresse, puis lui ont été lues les accusations retenues contre lui.
Le juge a décidé de le laisser libre jusqu'à une prochaine audience, le 14 juillet, qui aura lieu au tribunal de Southwark, à Londres. Le procureur avait déclaré que l'acteur avait "pleinement coopéré" à l'enquête mais avait demandé qu'il soit placé en liberté conditionnelle avec obligation de rester à Londres.