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Netflix lance une collection de films “Made in Liban ”Mardi 20 Octobre 2020
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Netflix a lancé lundi une collection de films baptisée “Made in Lebanon” pour donner “un aperçu des luttes, des espoirs et des rêves des Libanais”, au moment où le pays traverse depuis un an une grave crise politico-économique. Il s’agit d’une sélection de 19 films, dont quatre de Maroun Baghdadi, le plus international des réalisateurs libanais jusqu’à sa mort prématurée à 43 ans après la fin de la guerre civile (1975-1990). Il s’agit de ses films les plus célèbres, “Hors la vie” (qui fait écho à la crise des otages occidentaux au Liban), “Petites guerres”, “Whispers”, “We are all for the Fatherland” et “Beyrouth O Beyrouth”. “C’est la première fois que ces films restaurés sont diffusés sur un service de streaming dans le monde, 30 ans après la dernière diffusion internationale en VHS”, indique Netflix. D’autres réalisateurs y sont représentés, notamment ceux du Franco-Libanais Philippe Aractingi, avec “Bosta”, “Listen”, “Sous les bombes” et “Héritages”, un mélange de fiction et d’autobiographie où le réalisateur raconte à ses enfants son expérience de la guerre, son exil, son retour à la patrie. De nombreux films tournent autour des “évènements”, euphémisme utilisé par les Libanais pour évoquer le conflit qui a fait 150.000 morts et des milliers de disparus, mais d’autres ne traitent pas strictement de la guerre, comme “Le Déjeuner” de Lucien Bourjeily. Le réalisateur, et par ailleurs une des voix de la révolte anti-corruption qui a éclaté il y a un an au Liban, raconte l’histoire d’une famille qui ne s’est pas rassemblée depuis deux ans et qui se retrouve pour le déjeuner de Pâques, qu’un incident vient perturber. Netflix, qui creuse son sillon dans le cinéma de patrimoine avec des films de Truffaut et de Godard, “met en lumière la richesse du patrimoine culturel du pays et la créativité des talents libanais”, selon le communiqué. Les films des figures de proue du nouveau cinéma libanais, Nadine Labaki et Ziad Doueiri (“West Beirut”, “L’attentat”, “L’insulte”) ne figurent pas dans cette collection sur Netflix France. En revanche, la région Mena peut visionner “Caramel”, “Et maintenant on va où?”, “Capharnaüm”, les trois longs métrages de Labaki, ainsi que “West Beirut” de Doueiri (prix François Chalais au Festival de Cannes 1998), ainsi qu’une quinzaine d’autres films.
Libé
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