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Durant son séjour de trois jours, l’un des plus longs à l’étranger depuis le début de son quinquennat, M. Hollande au plus bas dans les sondages, espère en outre peser sur le processus israélo-palestinien dans l’impasse et tentera de relancer des relations économiques et commerciales que Paris juge indignes «de la qualité de la relation politique».
Après son arrivée à la mi-journée à Tel-Aviv, il aura des entretiens avec son homologue israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
M. Netanyahu a fait savoir qu’il attendait «impatiemment» M. Hollande, qualifié d’»ami proche d’Israël», qui sera accompagné notamment du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, à la manœuvre pour hausser le niveau d’exigences dans les négociations multilatérales nucléaires avec Téhéran à Genève.
Pour l’Elysée, si «l’approche tactique» de la France peut différer de celle d’Israël, les deux pays s’accordent que le «volet militaire» du programme nucléaire iranien «doit cesser».
Téhéran dément chercher à se doter de l’arme nucléaire.
La position de la France sur l’Iran «n’est pas pour plaire à tel ou tel Etat», souligne-t-on à Paris. «C’est une proposition claire découlant du principe: nucléaire civil oui, bombe atomique non».
«La France s’identifie avec Israël sur la question de l’Iran. Elle se voit comme une puissance méditerranéenne quand les Etats-Unis sont une puissance atlantique éloignée», estime Ovadia Sofer, ex-ambassadeur d’Israël en France, en soulignant les intérêts économiques français dans les monarchies arabes du Golfe qui se sentent menacées par Téhéran.
Les relations entre Israël et les Etats-Unis traversent une grave crise sur le dossier nucléaire.
Sur le dossier israélo-palestinien, M. Hollande, qui rencontre lundi à Ramallah le président palestinien Mahmoud Abbas et s’exprime devant le Parlement israélien à Jérusalem, entend «encourager» les deux parties à réaliser les «compromis» et «efforts nécessaires», selon l’Elysée.
Persuadé de «l’influence» de la France dans la région, le président français, accompagné d’une demi-douzaine de ministres, plaidera pour «une solution à deux Etats» avec des garanties de sécurité pour Israël et de viabilité pour la future Palestine. Il devrait à nouveau dénoncer la colonisation juive.
Un représentant du mouvement islamiste Hamas à Gaza, Salah al-Bardawil, a dénoncé la visite de François Hollande, jugeant qu’elle allait «appuyer Israël».