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Pour elles, il s’agit d’une "manœuvre visant à confisquer les droits des victimes" et à perpétuer le phénomène d'impunité des auteurs desdites violations. Ces organisations estiment que c’est une fuite en avant des autorités algériennes pour déroger à leurs obligations, car elles sont responsables des actes se déroulant sur les territoires relevant de leur juridiction.
Les représentants des victimes des violations commises dans les camps de la honte à Tindouf ont démenti «l’existence de toute proposition de réconciliation ou de réparation des dommages dus aux violations perpétrées dans les prisons du polisario dans le sud-ouest de l'Algérie, étant donné l'absence de toutes les conditions et de tous éléments de règlements légaux ou même coutumiers pour ces crimes horribles commis par le polisario ». Ils ont décrit la démarche comme une «manoeuvre dont le but est de contourner les droits des victimes et de perpétuer l'impunité des tortionnaires ».
Un communiqué de ces organisations, d’après la publication mauritanienne « Miraat », a appelé à «limoger tous les tortionnaires et toutes les personnes soupçonnées d'être impliquées dans les graves violations des droits de l'Homme commises par le polisario, en particulier celles citées dans les horribles témoignages des victimes et à les traduire devant la justice ». Ledit communiqué a souligné la volonté du polisario «de protéger les tortionnaires et les personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces violations, en leur accordant l'immunité via leur nomination à des postes de responsabilité dans les prétendues- «structures du polisario», en leur délivrant des passeports diplomatiques algériens et en les faisant passer clandestinement sous de fausses identités algériennes à l'étranger.
Les signataires dudit communiqué ont soulevé «le refus du polisario de reconnaître les violations qu’il a commises ou de présenter des excuses aux victimes, se contentant de qualifier ses graves violations des droits de l'Homme d'erreurs». Et de conclure en dénonçant « l’indifférence manifeste du polisario quant aux conséquences des crimes atroces commis dans ses prisons secrètes du sud-ouest algérien, ce qui ne laisse aucun doute sur l'absence de toute volonté réelle de réconciliation ou de réparation».
Le communiqué a insisté sur "la responsabilité de l'Etat algérien quant à protéger les séquestrés et les résidents étrangers sur son territoire ». Notant que des noms de responsables militaires algériens sont cités dans de nombreux témoignages, comme étant impliqués dans les violations subies par les victimes.
Les associations et organisations signataires du communiqué ont souligné « la responsabilité politique du polisario, en tant qu'organisation qui a commandité ces violations, à travers les prérogatives qui lui sont confiées», ce qui impose, selon les signataires, «la nécessité d'interdire le polisario et de criminaliser ses actes, à l'instar des organisations politiques impliquées dans des crimes similaires, telles que le parti nazi en Allemagne, les Khmers rouges au Cambodge ou le régime d'apartheid en Afrique du Sud.
Selon le communiqué, la Coordination des organismes de défense des victimes des prisons du Polisario entend adresser des lettres aux organes compétents de l'ONU en vue de dénoncer l'Algérie et le Polisario et les amener à assumer leur responsabilité quant aux conséquences des violations massives des droits de l'Homme commises dans les camps de Tindouf», faisant notamment référence à un correspondant du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies et au rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition.
Ahmadou El-Katab