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«Ce communiqué est le fruit de manœuvres et d’irrégularités qui ont entaché la procédure d’adoption», a souligné Nasser Bourita, qui a rappelé dans ce contexte que la réunion du CPS a eu lieu le 9 mars, alors que le document est sorti le 19 du mois. «Pendant tous ces 10 jours, la majorité du Conseil avait rejeté par écrit ses conclusions. Il se peut que de force ou de fait accompli, le texte a été modifié», a-t-il dit.
Cette réunion du CPS a été déjà entachée de plusieurs irrégularités et suscite beaucoup d’interrogations sur son contexte, ses visées et ses arrière-pensées, a-t-il noté, soulignant que les débats ont montré que l’Afrique a une position claire, qui est celle de soutenir les efforts des Nations unies pour trouver une solution à la question du Sahara marocain.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a saisi cette occasion pour rappeler que le dossier du Sahara marocain est soumis aux Nations unies, et que la Troïka est la seule habilitée à suivre la question du Sahara. Nasser Bourita n’a pas manqué de souligner la satisfaction du Maroc que la majorité des Etats membres du CPS ainsi que la Commission de l’UA soient restés fidèles à la légalité et à la légitimité, en défendant lors du Sommet du CPS du 9 mars la validité et la pertinence de la décision 693 de l’Union, en tant que seul cadre de l’UA pour suivre la question du Sahara marocain. La solution doit refléter la position nationale des deux tiers des pays africains qui ne reconnaissent pas l’entité fantoche autoproclamée par les séparatistes du Polisario, a dit le ministre, rappelant que la plupart des pays africains soutiennent la marocanité du Sahara. «Donc pour nous, c’est un non-événement», a martelé Nasser Bourita. Pour rappel, la décision 693 du Sommet africain, tenu en juillet 2018 à Nouakchott, en Mauritanie, consacre l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional créé autour de la question du Sahara marocain, tout en établissant le mécanisme de la Troïka pour appuyer les efforts des Nations unies pour le règlement de ce différend artificiel.