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La réalisatrice libanaise Nadine Labaki, couronnée par le prix du jury à Cannes, a appelé samedi à “ne plus continuer à tourner le dos et rester aveugle à la souffrance” des enfants des rues et maltraités. “Je voudrais vous inviter à réfléchir, parce que l’enfance mal aimée est à la base du mal dans le monde”, a lancé la cinéaste en recevant son prix pour “Capharnaüm”, un film sur l’enfance abandonnée qui a ému une partie de la critique.
“On ne peut plus continuer à tourner le dos et rester aveugle à la souffrance de ces enfants qui se débattent comme ils peuvent dans ce capharnaüm qu’est devenu le monde”, a ajouté la réalisatrice, découverte en 2007 à Cannes avec son premier film, “Caramel”.
Tableau des laissés-pour-compte et des invisibles (les sans papiers au Liban), “Capharnaüm” suit les traces de Zain, 12 ans, un enfant des rues révolté, en guerre contre ses parents qui refusent de l’envoyer à l’école et lui donnent des coups à la place.
“J’espère que ce film va pouvoir ouvrir le débat grâce à ce prix du plus grand festival de cinéma du monde”, a dit en conférence de presse Nadine Labaki, dédiant sa récompense à “son pays” (le Liban), “qui, malgré tout ce qu’on lui reproche, se débat comme il peut”.”Il a quand même accueilli le plus grand nombre de réfugiés dans le monde, même s’il n’a pas les moyens de subvenir (aux besoins) de toute la population”, a ajouté la réalisatrice, longuement applaudie. “Pendant que je fête le cinéma avec vous, je ne peux pas ne pas penser à une petite fille qui s’appelle Cedra, qui a joué le rôle de Sahar dans le film”, a dit encore Mme Labaki.
“Aujourd’hui, Cedra a probablement passé toute sa journée debout sous le soleil, le visage collé contre les vitres des voitures, à essayer de se défendre comme elle peut contre les insultes, contre les humiliations des uns et des autres”, a-t-elle ajouté, soulignant qu’elle s’était probablement “endormie en rêvant qu’un jour, elle pourrait aller à l’école, comme tous les enfants de la Terre”.
“On ne peut plus continuer à tourner le dos et rester aveugle à la souffrance de ces enfants qui se débattent comme ils peuvent dans ce capharnaüm qu’est devenu le monde”, a ajouté la réalisatrice, découverte en 2007 à Cannes avec son premier film, “Caramel”.
Tableau des laissés-pour-compte et des invisibles (les sans papiers au Liban), “Capharnaüm” suit les traces de Zain, 12 ans, un enfant des rues révolté, en guerre contre ses parents qui refusent de l’envoyer à l’école et lui donnent des coups à la place.
“J’espère que ce film va pouvoir ouvrir le débat grâce à ce prix du plus grand festival de cinéma du monde”, a dit en conférence de presse Nadine Labaki, dédiant sa récompense à “son pays” (le Liban), “qui, malgré tout ce qu’on lui reproche, se débat comme il peut”.”Il a quand même accueilli le plus grand nombre de réfugiés dans le monde, même s’il n’a pas les moyens de subvenir (aux besoins) de toute la population”, a ajouté la réalisatrice, longuement applaudie. “Pendant que je fête le cinéma avec vous, je ne peux pas ne pas penser à une petite fille qui s’appelle Cedra, qui a joué le rôle de Sahar dans le film”, a dit encore Mme Labaki.
“Aujourd’hui, Cedra a probablement passé toute sa journée debout sous le soleil, le visage collé contre les vitres des voitures, à essayer de se défendre comme elle peut contre les insultes, contre les humiliations des uns et des autres”, a-t-elle ajouté, soulignant qu’elle s’était probablement “endormie en rêvant qu’un jour, elle pourrait aller à l’école, comme tous les enfants de la Terre”.