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Il faut dire que le marché impose certaines règles, voire des contraintes. Pour autant cela n’a jamais empêché les artistes créateurs de s’exprimer en toute liberté sans perdre la cote. Nadia Laâroussi fait partie de cette catégorie, tant il est vrai qu’elle développe des thèmes sociaux assortis d’une musique où la recherche ne manque pas.
« Balghouh Slami », « Dak Chiffour », « Ouaâdi Ch’hal bkit », « Lil bla Gamra », sont autant de chansons qui en disent long sur le style de cette chanteuse. Les textes tirent leur originalité de la vie de tous les jours et des problèmes de la société ; la musique, elle, varie d’une chanson à l’autre avec une maîtrise assez rare. On y trouve, en effet, du Reggada, des rythmes du Moyen Atlas, ceux de la Chaouia et, une autre originalité, du rap. Tout cela est bien mixé, bien élaboré et bien présenté. Et c’est ce qui fait la force de Nadia Laâroussi. Il faut dire aussi que cette chanteuse est bien entourée dans la mesure qu’elle travaille avec un artiste de bonne facture, en l’occurrence Rahal Ouazzani qui est en même temps son parolier et son compositeur.
On n’a pas donc à s’étonner de voir l’étoile de Nadia Laâroussi briller et de voir ses succès prendre l’ampleur.