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L’appareil de la compagnie russe Tatarstan, en provenance de Moscou, s’est écrasé dimanche soir à l’aéroport de Kazan et a pris feu, avant d’exploser. Les 44 passagers et six membres d’équipage ont tous été tués dans l’accident.
Parmi les victimes se trouvaient l’un des deux fils du président du Tatarstan, Roustam Minnikhanov, et le chef des services de sécurité russes (FSB) pour cette république, Alexandre Antonov, ainsi qu’une citoyenne britannique et une citoyenne ukrainienne, selon la liste publiée lundi par le ministère des Situations d’urgence.
Au lendemain de la catastrophe, les enquêteurs étaient à pied d’œuvre pour éclaircir les causes de l’accident. Une commission spéciale a été mise sur pied au sein du Comité intergouvernemental aérien (MAK), à laquelle va participer une équipe technique de Boeing, selon l’agence fédérale Rosaviatsia et le constructeur américain.
«Les versions privilégiées sont entre autres une panne technique, une erreur de l’équipage et un carburant de mauvaise qualité», a déclaré le porte-parole du comité d’enquête russe, Vladimir Markine à la télévision russe.
Des médias ont cependant d’ores et déjà privilégié la piste d’une défaillance de l’appareil.
Un contrôleur aérien de Kazan a raconté que quelques secondes avant le crash, le pilote l’avait informé que l’appareil n’était pas en mesure d’atterrir et qu’il allait remettre les gaz pour faire une deuxième tentative.
«Les derniers mots du commandant de bord ont été: nous allons faire une deuxième tentative, nous ne sommes pas en configuration d’atterrissage», a déclaré Kirill Kornichine au site d’informations Lifenews.ru.
«Dix à quinze secondes plus tard, l’avion s’est écrasé», a-t-il ajouté.