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En débit de son âge et de ses soucis de santé, l’homme était resté attaché à sa passion de toujours : le théâtre mais aussi le cinéma, auxquels il a voué toute sa vie.
Mais pour comprendre cette passion quasi atavique pour le théâtre d’abord et plus tard le cinéma, il faut revenir aux années 60. Car, c’est à cette époque lointaine que le défunt fit ses premiers pas sur les planches, avant de s’illustrer au cinéma.
Bien qu’issu d’une famille conservatrice et loin de l’univers des planches, Mustapha Salamat manifeste très tôt son amour pour l’expression corporelle. Adolescent, il s’intéresse déjà aux maisons de culture d’où il espère façonner la voie qui le mènera vers le théâtre ou tout au moins l’introduira dans le monde des lettres et de l’expression théâtrale. Ce qui ne saurait tarder, puisqu’il aura la chance de rencontrer certains grands noms du théâtre (feu Farid Ben M’Barek et Taïeb Laâlaj) durant sa formation au Conservatoire municipal de Casablanca.
Commence alors une véritable aventure sur le chemin du théâtre tout le long duquel le jeune natif du quartier «Bousbir l’qdim» construit, au fil des années, une carrière qui va s’avérer riche et pleine d’enseignements. Volonté, abnégation et professionnalisme façonnent l’artiste qui devient, en quelques années, une référence dans les annales du théâtre marocain. Multipliant des succès à la scène comme à l’écran où l’on apprécie la force de l’expérience et de la sagesse.
Ses prestations au théâtre font mouche, que ce soit aux côtés de Taïb Seddiki, avec la troupe de Maâmora ou d’autres. Tout comme à l’écran particulièrement dans des feuilletons marocains réalisés par Farida Bourquia.
Mustapha Salamat, dont on a apprécié le talent dans des pièces comme "Othello" et "Le Sultan" et "Abderrahmane Belmejdoub", devait être inhumé hier au cimetière Arrahma à Casablanca, sa ville natale.