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Né dans le nord-est du pays en 1943 Armando Guebuza a à peine lorsqu’il rejoint le réseau clandestin du Frelimo. Le Front de libération du Mozambique entame en septembre 1964 dans le nord du pays une guerre de libération depuis sa base arrière, la Tanzanie.
Guebuza y suit une formation militaire. Il gravit vite les échelons du parti jusqu’à devenir l’un de ses généraux. A l’indépendance, il sera nommé ministre de l’Intérieur. Son décret «2420» a alors défrayé la chronique : il donnait 24 heures aux colons pour quitter le territoire avec un maximum de 20 kg de bagages.
Dès 1990, Armando Guebuza dirige les négociations de paix qui permettront la signature d’un accord, à Rome en 1992, avec la Renamo, le mouvement rival. Dix ans plus tard, il est élu secrétaire général du Frelimo. En 2004, après le départ de la présidence de Joaquim Chissano, il lui succède sans encombre la tête de l’Etat mozambicain.
Si sa réélection, fin octobre, ne faisait aucun doute, la marge confortable de cette victoire laisse planer une interrogation sur une possible modification de la constitution lui permettant de postuler à un troisième mandat.
Un scénario que pour l’heure, son entourage, prétend ne pas être à l’ordre du jour.







