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Après plusieurs jours de violences, la chancelière Angela Merkel l’a quant à elle invité au dialogue avec l’opposition, qui réclame en vain la formation d’un gouvernement d’union nationale.
«L’Egypte est sur le point de parvenir à une saine gouvernance et de devenir un Etat de droit (...), le régime moderne et civil auquel nous aspirons tous, un Etat qui ne soit ni militaire ni théocratique, mais institutionnel et civil», a déclaré Mohamed Morsi.
Lors d’une conférence de presse commune, Angela Merkel a jugé «important que la voie du dialogue reste ouverte à toutes les forces politiques d’Egypte (...), que les droits de l’Homme y soient respectés et que la liberté de culte puisse évidemment s’y exercer».
La crise de confiance à laquelle Mohamed Morsi est confronté ne l’a pas empêché de se rendre en Allemagne pour y répéter son engagement en faveur des principes démocratiques mais il a annulé son séjour prévu dans la foulée à Paris, où il devait rencontrer François Hollande lors d’un petit déjeuner vendredi matin.
Le bilan des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre depuis une semaine en Egypte s’élève à 56 morts, a annoncé jeudi le ministère de la Santé, faisant état du décès de deux personnes ayant succombé à leurs blessures.
Les deux Egyptiens, l’un âgé de 26 ans et l’autre qui n’a pas été identifié, ont succombé à leurs blessures après avoir reçu une balle dans la tête et la poitrine lors de heurts mardi soir près de la place Tahrir, au Caire, a indiqué à la presse le porte-parole du ministère Ahmed Omar.
L’Egypte est le théâtre depuis une semaine d’une nouvelle vague de violences, déclenchée avec le deuxième anniversaire de la révolte qui a renversé Hosni Moubarak.
Les heurts les plus violents ont eu lieu à Port-Saïd (nord-est), où plus de 40 personnes ont péri dans des violences après la condamnation à mort samedi de 21 supporteurs du club de football local Al-Masry, impliqués dans des heurts meurtriers l’an dernier à l’issue d’un match contre le club cairote d’Al-Ahly.
Ces violences, les plus meurtrières depuis l’élection présidentielle de juin, se déroulent sur fond de forte contestation du pouvoir de Mohamed Morsi, premier président islamiste et civil d’Egypte, et de sévère crise économique.