-
Attaques et ripostes: Les opérations militaires s'intensifient entre l'Inde et le Pakistan
-
L'impact de la guerre commerciale sur la Chine moins fort que prévu en avril
-
Trêve à Gaza/Nouveaux pourparlers au Qatar: Aucune percée selon des sources proches du Hamas
-
Zelensky salue un accord "équitable" avec Washington

Dans un communiqué, le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a précisé que cette décision fait suite à la mise sous perspective négative de la note française, le 13 février 2012, et de celles d'autres grands pays européens, le 23 juillet 2012.
Elle reflète, comme le souligne Moody's, "l'insuffisance des gouvernements précédents à redresser les comptes publics et la compétitivité de notre économie", a-t-il ajouté, en allusion à la gestion du pays par la droite sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
M. Moscovici a mis en avant "les réformes engagées résolument par le gouvernement (de gauche) qui visent précisément à redresser notre économie : maîtrise des comptes publics, pacte national pour la compétitivité, la croissance et l'emploi ainsi que la négociation en cours sur le marché du travail".
"L'économie française est large et diversifiée et le gouvernement fait preuve d'un engagement fort pour conduire des réformes structurelles et redresser les finances publiques", a-t-il souligné, précisant que "la dette française demeure ainsi parmi les plus liquides et les plus sûres de la zone euro".
Sur un autre plan, le ministre a rappelé "les avancées réalisées depuis le Conseil européen des 18 et 19 juin 2012 pour stabiliser la situation de la zone euro et y préserver la croissance".
Dans sa décision de dégradation de la note AAA de la France, lundi, l'agence Moody's estime que les perspectives de croissance économique à long terme du pays étaient notamment affectées par une perte de compétitivité graduelle et continue, et par des rigidités à long terme de ses marchés du travail, des biens et des services. Elle a toutefois souligné que l'ampleur limitée du déclassement de la France reflétait le programme de réformes suivi par le gouvernement ainsi que les perspectives de croissance à long terme.
Moody's est la deuxième grande agence de notation financière internationale à retirer à la France son "triple A", après Standard and Poor's (S&P) en début d'année. La troisième agence, Fitch, est désormais la seule à noter la France "AAA", même si elle menace aussi de l'abaisser, en 2013.