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Le docteur est revenu à la charge. Mais, en dehors de son cabinet. Epris des couleurs et des toiles, Hamid Bouhioui a choisi une salle d’opération pour commettre son amour de toujours : la peinture. Sur les cimaises de l’une des plus belles galeries de Montréal, à savoir le Centre d’art de Montréal, il a accroché du 7 au 14 juin courant ses œuvres plastiques. L’artiste marocain qui y a mis les beaux reflets de son âme a intitulé cette exposition «Dual metaspaces». Il a ainsi permis au public de prendre connaissance, mais aussi d’être impliqué dans cette riche expérience du Dr Bouhioui. Le sens des couleurs, de la profondeur et des visages reste à découvrir, à apprécier et surtout à interpréter. Le public aura certainement le droit d’en faire une lecture plurielle, tellement le monde de Hamid Bouhioui ne se prête pas à une seule interprétation. Une pluralité, une richesse et une manière de contrecarrer le monde de l’Un et de l’Unique. Chacun ira certainement de son outil épistémologique, mais tout le monde y trouvera son compte. Les œuvres de Bouhioui, ne laissent, bien évidemment, jamais l’observateur indifférent. L’on se positionne par la force des choses…. Les toiles jouent le jeu, résistent parfois au simplisme et au réductionnisme, traversant du coup le for intérieur de tout un chacun. L’appel de ces toiles est clair : se faire lire, voir, décortiquer, interpréter, sur-interpréter, apprécier aussi. Décrire le monde pictural de Bouhioui nécessite également le concours des disciplines cogntives et humaines… Le diagnostic ne peut durer longtemps, l’intervention du lecteur averti, modèle dirait Umberto Eco, est profonde.