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L’intervenant a ajouté, devant un public constitué notamment de jeunes associatifs du Mouvement 20 février et de militants politiques et syndicaux, que dans la prochaine Constitution, le Parlement devrait contrôler l’ensemble des secteurs, « dont l’appareil sécuritaire et militaire ».
Il a également souligné que l’actuel Conseil national des droits de l’Homme a été institué dans un contexte régional et national marqué par la montée des mouvements populaires revendiquant la liberté, la dignité et la démocratie. Aussi, a-t-il affirmé être « certain que le Maroc de demain sera nouveau avec une Constitution nouvelle et démocratique », avant d’ajouter que notre pays constitue une exception en matière de gestion des conflits internes et cela depuis les années de plomb.
En parlant de ces années, Sebbar n’a pas oublié de saluer les grands militants et martyrs de la démocratie. Il a salué également l’initiateur de cette rencontre, à savoir Habib Benmalek, ex-militant de Servir le Peuple qui a passé 16 ans de détention politique sans renier ses positions.
Présente lors de cette conférence-débat, Khadija Merouazi, secrétaire générale de l’Association Le médiateur pour la démocratie et les droits de l’Homme, a affirmé que les mouvements des droits de l’Homme au Maroc, bien qu’ils puisent dans la même culture universelle de défense des droits humains, ont des approches différentes de cerner la question des violations. Ainsi, ces mouvements, selon elle, ne doivent pas rester au stade de la protestation, mais défendre les victimes des violations par le plaidoyer, la force de proposition et le contrôle des politiques sécuritaires et publiques hostiles aux droits humains. Quant à la question constitutionnelle, Khadija Merouazi a affirmé que la loi fondamentale doit être intégralement révisée pour permettre l’instauration d’une gouvernance réelle et d’une séparation des pouvoirs. Par ailleurs, tout en saluant l’initiative de la libération des 96 détenus politiques, elle a soutenu que tous les autres détenus politiques doivent être libérés sans tarder.
De leur côté, les jeunes du Mouvement 20 février, ont affirmé leur volonté de poursuivre la lutte pour la démocratie et la dignité jusqu’à la mise en place d’une véritable monarchie parlementaire démocratique. Ils ont également réitéré que leur mouvement est pacifique, tout en appelant toutes les forces vives à militer en faveur du changement.